Le ministère de la Santé publique a déclaré ce vendredi la confirmation d’une deuxième affection du coronavirus au Japon. L’inquiétude grandit sur l’archipel, à quelques mois seulement des JO de Tokyo. Le risque d’une pandémie est pour le moment contrôlé.
Un nouveau voyageur
Le patient qui a été formellement identifié comme souffrant de ce type de pneumonie est un homme d’une quarantaine d’années, en provenance de Wuhan. Il semblerait, d’après les dernières analyses, que la ville chinoise soit le lieu de départ de l’épidémie. La contamination a commencé par les animaux (serpents notamment) et s’est transmise à l’Homme. Depuis, il a été avéré que le simple contact entre humains peut mener à l’infection.
Le ministère ajoute que deux personnes de sa famille avec qui il a voyagé, et une vingtaine de membres employés des installations médicales au Japon qui l’ont traité sont étroitement surveillés depuis lors. Pour l’heure, ils ne présentent aucun symptôme de ce nouveau virus.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a chargé toutes les installations médicales d’assurer un traitement et un confinement efficaces. L’objectif est de parvenir à une préservation des habitants japonais, afin d’éviter une pandémie nationale. Les liaisons aériennes et navales avec la Chine sont étroitement surveillées. À quelques mois des Jeux olympiques, qui revêtent une importance historique pour le pays du soleil levant, une infection généralisée d’un virus mortel serait une véritable catastrophe.
Une seconde infection, sans lien avec la première
S’il s’agit bien du même coronavirus, les deux patients jusque là identifiés au Japon ne sont jamais entrés en contact. Ils partagent leur provenance, la ville chinoise de Wuhan. L’homme d’une quarantaine d’années est arrivé dimanche dernier, souffrant d’une fièvre de cinq jours. De nombreux Chinois sont en mouvement dans toute l’Asie, avec l’échéance du Nouvel An lunaire. Depuis, l’homme a été confiné dans sa chambre d’hôpital, et fait l’objet d’un suivi considérable.
Il a déclaré qu’il portait un masque au moment de sortir, et qu’il avait passé la majeure partie de son temps sa chambre d’hôtel. Ainsi, il y a de bonnes raisons de penser que la contamination ne s’est pas étendue outre mesure. Les autorités japonaises restent vigilantes, et renforcent progressivement les contrôles aux frontières.
Pour rappel, les coronavirus provoquent des symptômes de rhume, qui affectent certaines parties du corps comme le nez, les sinus ou le haut de la gorge. Par la suite, la propagation de ce virus se révèle à travers des éternuements et une toux sévère. Le contact entre humains a été confirmé, et il peut mener à des maladies respiratoires mortelles. Rappelons qu’entre 2002 et 2003, le SRASS (virus de la même famille) est apparu en Chine, et a tué 774 personnes.