Musique japonaise

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La musique japonaise (音楽, ongaku) désigne l’ensemble des pratiques musicales, des chants et des chansons folkloriques. La musique japonaise remonte à l’Antiquité tardive. Le Japon serait encore aujourd’hui le plus grand marché mondial de la musique sur support physique. Le pays est le deuxième plus grand marché global de la musique, d’une valeur de 2,7 milliards de dollars en 2017.

Antiquité

Au Japon, on dit que la musique la plus ancienne s’est probablement développée à partir de chansons folkloriques. Les sites archéologiques nous fournissent de précieux détails sur les instruments d’époque. Quelques chants ont été conservés dans des ouvrages mythiques comme le Kojiki (le registre des affaires anciennes) et le Nihonshoki (les chroniques du Japon). Elles sont connues sous le nom de Kiki Uta. La plupart d’entre elles ont été transmises à la cour, et ceux qui portent des titres de chansons sont connus sous le nom de Taiga.

Certains historiens japonais pensent que les chansons Kiki Uta n’ont pas été écrites dans les livres telles qu’elles étaient chantées à l’origine. Si cette hypothèse se vérifie, cela signifie que nous n’avons qu’une partie des chants antiques. On possède aujourd’hui une formule de 57 syllabes. Toutefois, on ne sait pas grand-chose sur les mélodies ainsi que les notes chantées. En d’autres termes, nous connaissons les paroles dans une certaine mesure, mais pas l’ensemble de la mélodie.

À partir du VIe siècle, la cour de Yamato (Japon) entreprend l’unification du pays. À partir de cette époque, la correspondance avec la Chine et l’amitié avec la péninsule coréenne ont commencé à se développer. Les cultures et les technologies en provenance du continent ont été introduites au Japon. Il n’est donc pas étonnant que la musique étrangère, qui suivait les caravanes et les bateaux, se soit répandue dans l’archipel. La plupart des traditions musicales que nous avons héritées depuis cette époque sont marquées par l’influence coréenne et chinoise.

Les exemples les plus célèbres sont :

  • Gigaku (伎楽), une danse qui provient de Kudara pendant le règne de l’empereur Suiko au VIIe siècle
  • Rinyugaku (林邑楽), un chant amené par les brahmanes (moines) indiens au milieu du VIIIe siècle
  • Bokai Gaku (渤海楽), depuis le Bohai (Nord-est de la Chine), au début de la période Heian (794 ap. J.-C.)

Il faut ajouter à cela la musique bouddhiste appelée Shomyo a. On date son apparition sur l’archipel japonais à la période Nara (710-794) et le début de la période Heian. Elle provient de Chine et est transmise oralement. La pratique a donné naissance à la forme koshiki du shomyo, qui a eu une influence majeure sur le développement de la musique traditionnelle japonaise, comme le heikyoku et le uta-yoku.

Au Xe siècle, on observe une fusion entre la musique étrangère qui a progressivement intégré le pays et la musique traditionnelle. C’est ce que l’on appelle Gagaku. Ce style est resté jusqu’à ce jour une musique de cours. Il est joué lors d’événements sous la protection de la famille impériale. Il se divise globalement en 3 formes :

  • Kangen, la musique instrumentale
  • Bugaku, la musique de danse
  • Utagaku, la musique vocale

Pour résumer, les plus anciennes formes de musiques traditionnelles japonaises sont le shomyo (chant bouddhiste) et le gagaku (musique de cour orchestrale).
Le gagaku est historiquement lié à la cour impériale. Il a été développé par le palais impérial de Kyoto et sa forme quasi actuelle a été établie durant l’ère Heian. Il se compose de 3 répertoires majeurs :

  • Musique religieuse shintoïste, indigène (国風歌舞, Kuniburi no Utamai)
  • Musique vocale basée sur la poésie folklorique indigène (謡物, Utaimono)
  • Chansons et danses basées sur la musique d’inspiration étrangère
    • Chinoise, vietnamienne et indienne (唐楽, Tōgaku)
    • Coréenne et mandchoue (高麗楽, Komagaku)

Le shōmyō (声明) est, de son côté, un style de chants et de récitations liturgiques bouddhiques. Cette musique se développe d’abord en Chine au IIIe siècle après J.-C., puis est introduite au Japon au VIe siècle. Il se développe grâce à des missions en Chine, qui s’interrompent définitivement en 894. On observe un détachement net entre les shōmyō japonais et chinois. Une réorganisation du modèle japonais et même décrété en 720 par le prêtre Doei. On le décline en deux styles :

  • ryokyoku
  • rikkyoku

Moyen Âge

De la fin de la période Heian à la période Kamakura, les samouraïs émergent et la société aristocratique décline. À mesure que la société devient plus centrée sur les samouraïs, les arts du spectacle populaires prospèrent, et la musique de cour comme le gagaku passe son apogée et entre dans une phase de transmission.

Le Heikyoku, une forme populaire de récitation du conte du Heike, est devenu populaire, et le nombre de personnes gagnant un salaire avec la musique a crû. Le heikyoku s’est développé rapidement et de multiples interprètes ont vu le jour, et le nombre de personnes gagnant un revenu grâce au heikyoku a augmenté.

Le biwa est un instrument utilisé dans le gagaku, mais lorsque Le Dit des Heike (Heike monogatari) est apparu, il est devenu à la mode de jouer avec l’accompagnement du biwa. Cet accompagnement était appelé heikyoku et était principalement diffusé par des moines aveugles appelés biwa-houshi, qui voyageaient dans tout le pays.

Pendant la période des États en guerre (1467-1568), la musique japonaise a stagné en raison des conflits entre les différents partis. Au cours de la période Edo (1603-1867), lorsque le monde s’est apaisé, les arts du spectacle populaires tels que l’ukiyo-zoshi et le kabuki se sont développés. L’influence de l’isolement national à cette époque a permis au caractère national unique du Japon de s’exprimer fortement. Le système de classes, composé de samouraïs, de fermiers, d’artisans et de commerçants, était clairement défini.

Modernisation et Guerres mondiales

Lorsque la période Edo s’achève, on entre dans l’ère Meiji. Celle-ci débute avec la restauration de Meiji en 1867, qui marque un tournant pour l’histoire du Japon. Le pays veut s’occidentaliser en incorporant toutes les technologies et des techniques des grands pays industriels comme les États-Unis, la France ou le Royaume-Uni. La vieille culture japonaise est considérée comme mauvaise, la musique traditionnelle nipponne est donc négligée. La musique occidentale devient la base de ce que l’on entend au Japon.

Cette nouvelle posture politique influence énormément l’enseignement musical des Japonais. De nombreuses personnes ont commencé à étudier la musique de manière systématique. L’idée n’était plus réellement de savoir jouer du shamisen, mais plutôt du violon.

La position du gouvernement va cependant peu à peu évoluer. En 1879, le ministère de l’Éducation va créer une institution appelée le département de la musique. Il a fixé comme objectif que la musique japonaise soit un mélange de musique orientale et occidentale. Une nouvelle forme de chansons émerge à cette époque. Elle est largement influencée par les étudiants japonais qui se sont rendus en Allemagne : Rentaro Taki et Kosaku Yamada.

La culture musicale japonaise stagne à partir de la Première Guerre mondiale. La société se militarise à toute vitesse et la musique est traitée comme un hobby. C’est un luxe que le citoyen lambda ne peut se permettre. Mais curieusement, même pendant cette période de suprématie culturelle nationale, la plupart des musiques étaient d’aspiration occidentale. La musique traditionnelle japonaise n’était toujours pas suffisamment considérée pour redevenir majoritaire.

La Seconde Guerre mondiale ravage le Japon. La musique traditionnelle a continué à passer inaperçue pendant quelques années. En 1950, une loi sur la protection des biens culturels est promulguée. Elle conduit finalement à un mouvement de valorisation des traditions uniques du Japon. Puis, au milieu des années 1960, la musique s’est diversifiée avec l’introduction du rock et du jazz.

J-Pop et nouveaux styles

La J-pop (ジェイポップ, jeipoppu) est le nom d’une forme de musique populaire. Il est devenu le courant musical dominant du Japon depuis les années 1990. Il prend racine dans la musique japonaise traditionnelle, mais surtout dans le rock et pop des années 1960. Il a été largement influencé par les Beatles et les Beach Boys. Le terme a été inventé par les médias japonais pour distinguer la musique japonaise de son équivalent étranger. L’expression J-pop fait désormais référence à la plupart des chansons populaires japonaises, y compris de multiples genres tels que la pop, le rock et parfois le hip-hop. On dénombre des dizaines de styles ascendants suivant les époques, les plus importants étant la technopop dans les années 1970 à 1980, la pop urbaine dans les années 1980 et le Shibuya-key dans les années 1990.

Les groupes d’idoles japonaises sont fortement présents depuis la fin des années 2000. Leur concurrence a donné lieu à l’expression « Période des idoles combattantes » (アイドル戦国時代, a idoru sengoku jidai), en référence à la période des États combattants (Sengoku) de l’histoire japonaise. Certains des groupes les plus populaires au cours des années 2010 sont AKB48, Arashi, Kanjani Eight, Morning Musume, et Momoiro Clover Z. Le phénomène touche surtout les jeunes Japonais qui se regroupent volontiers à l’occasion de festivals et de concerts impressionnants. En 2014, 486 000 personnes ont assisté au spectacle en direct de Momoiro Clover Z, devenant au passage la plus forte fréquentation de concert enregistré pour une musicienne au Japon.

La chanteuse Kyary Pamyu Pamyu marque les esprits du monde entier avec sa musique PONPONPON, en 2011.

Le genre vocaloid (ボーカロイド, Bōkaroido) naît à la fin des années 2000 et surtout au début des années 2010. Il se définit d’abord comme un logiciel de synthèse vocale qui permet à l’utilisateur de synthétiser du chant en entrant des paroles et une mélodie. Il fait écho à l’industrie de la musique d’animes qui est en pleine progression. En effet, les adaptations des mangas utilisent systématiquement une musique dans leurs génériques. La pop nipponne est régulièrement sollicitée. Après avoir échantillonné la voix de l’actrice Saki Fujita, le Vocaloid Hatsune Miku est sorti. C’est une véritable star au Japon qui entreprend des concerts et on lui prête parfois une personnalité atypique. De nombreuses mélodies mettant en vedette cette mascotte virtuelle sont ensuite diffusées.

J-rock

Le J-rock est un sous-genre du rock qui se distingue en empruntant des éléments de la culture japonaise. Il émerge au Japon dans les années 1970 en s’inspirant fortement des boysband anglophones. Ainsi, les premiers groupes de rock au Japon ne chantaient presque qu’en anglais. Happy End est le premier groupe à chanter véritablement de la musique rock en japonais au début des années 1970. La popularité du genre a été croissante au Japon et à la fin des années 90, le festival Fuji Rock atteignait une fréquentation de 200 000 personnes par édition. C’est le plus grand événement musical en plein air du pays.

Les années 1960 sont essentiellement des adaptations de la musique occidentale. Les plus grands influençons les Beatles, mais aussi les Rolling Stones et Bob Dylan. 10 ans plus tard, de 1970 à 1980, on assiste à un phénomène de diversification des styles. Le heavy metal fait son apparition avec des groupes comme Bow Wow en 1975, 44 Magnum en 1977 et surtout Loudness en 1981. Ils font une tournée aux États-Unis et en Europe en 1983. Ils deviennent le premier groupe de métal japonais signé sur un label majeur aux États-Unis (Atco Records).

Les années 1980 à 1990 sont marquées par le phénomène punk. Les premiers exemples du punk rock japonais sont Stalin, Inu, Gaseneta, Bomb Factory et Lizard. Le phénomène indépendant est également naissant, surfant sur la vague du « Band Boom » (バンドブーム, Bando Būmu). L’idée de former des groupes de rock se répand parmi les jeunes artistes qui se regroupent dans les universités ou les cafés.

Le visual key (ヴィジュアル系) est un mouvement musical japonais caractérisé par le port de différents niveaux de maquillage et des habits élaborés. C’est un style qui s’inspire du Japon antique et en particulier du théâtre kabuki. À cette époque, il était fréquent de voir des hommes jouer des rôles féminins. Le style vestimentaire volontairement tranchant du visual key est conçu pour détonner avec les conceptions traditionnelles que l’on se fait des chanteurs. Le visual key émerge surtout au début des années 1980 avec des groupes comme X Japan ou Buck-Tick. Il décline à partir de 1999. Cependant, on observe une nouvelle génération qui rencontre un certain succès, essentiellement au Japon : The Gazette, Alice Nine et Phantasmagoria.

Les années 1990 et 2000 marquent l’apogée du rock japonais. Le premier Fuji Rock Festival ouvre en 1997 et attire les foules. Le duo B’z remporte un succès phénoménal au Japon et ils deviennent les artistes les plus distribués, avec 86 millions de disques confirmés vendus. Ils en auraient écoulé plus de 100 millions dans le monde. Leur renommée s’étend à l’international : ils deviennent le premier groupe asiatique à être intronisé au RockWalk d’Hollywood.

Les années 2000 et 2010 marquent une transition entre des artistes établis comme B’z qui continuent de vendre des disques et une nouvelle génération. Les plus connus de cette « relève » sont One Ok Rock, Sambomaster, Orange Range, Uverworld et Aqua Timez. Leur participation à de nombreux génériques d’animes, qui sont ensuite diffusés à travers le monde entier, contribue à leur popularité. Leurs tournées ne se limitent plus aux seules frontières du Japon : des concerts de One Ok Rock sont organisés à de multiples reprises à Paris et en Europe.

Plus récemment, le rock japonais a observé un phénomène de Girls Metal Band Boom » (ガ ー ル ズ ・ メ タ ル ・ バ ン ド ・ ブ ー ム). Il désigne le grand nombre de groupes de heavy metal dont les membres sont exclusivement féminins. Ils se forment peu à peu et gagnent l’intérêt du grand public. Aldious est souvent cité comme initiateur de ce mouvement avec leur premier album Deep Exceed en 2010. Le groupe Babymetal marque l’année 2014 avec leur succès international. Elles disent vouloir proposer un « kawaii metal » (métal mignon). Elles entreprennent une tournée mondiale à la Wembley Arena de Londres. Leur album Metal Resistance atteint la 15e place du classement britannique des albums les plus vendus.

Instrument japonais

Les instruments de musique traditionnels japonais, appelés wagakki (和楽器) en japonais, sont des instruments de musique utilisés dans la musique folklorique traditionnelle du Japon. Ils comprennent une gamme d'instruments à cordes, à vent et à percussion.

Instruments à percussion

Nom Description
Bin-sasara (編木) claquette faite de lattes de bois reliées par une corde ou un cordon
Hyoshigi (拍子木) claquettes en bois ou en bambou
Den-den daiko (でんでん太鼓) tambour en granulés, utilisé comme jouet pour les enfants
Ikko petit tambour en forme de sablier, orné de décorations
Kagura suzu arbre à cloches tenu à la main avec trois étages de cloches en forme de pellets
Kakko (羯鼓) petit tambour utilisé dans les gagaku
Kane (鉦) petit gong plat
Kokiriki (筑子、 こきりこ) paire de bâtons que l'on frappe ensemble lentement et en rythme
Shakubyoshi claquette faite d'une paire de bâtons de bois plats
Mokugyo (木魚) bloc de bois sculpté en forme de poisson, frappé avec une baguette de bois ; souvent utilisé pour les chants bouddhistes
Ōtsuzumi (大鼓) tambour à main
Rin ou daikin (大磬) bols chantants utilisés par les moines bouddhistes dans les pratiques religieuses ou les rituels
San-no-tsuzumi (三の鼓) tambour à deux têtes en forme de sablier, frappé d'un seul côté
Sasara (ささら) claquette fait de lattes de bois reliées par une corde ou un cordon
Sekkin lithophone à archet ou à frappe
Shime-daiko (締太鼓) petit tambour joué avec des baguettes
Shōko (鉦鼓) petit gong en bronze utilisé dans le gagaku ; frappé avec deux cornes
Taiko (太鼓) grand tambour
Tsuri-daiko (釣太鼓) tambour sur pied à la tête ornementée, joué avec un bâton rembourré
Tsuzumi (鼓) petit tambour à main

Instruments à cordes

Nom Description
Ichigenkin (一絃琴) monocorde
Junanagen (十七絃) le koto à 17 cordes
Koto (琴、箏) une cithare longue
Yamatogoto (大和琴) cithare longue ancienne ; également appelée chariot (和琴)
Kugo (箜篌) harpe angulaire utilisée dans les temps anciens et récemment remise au goût du jour
Taishogoto (大正琴) une cithare avec des cordes et des clés en métal
Biwa (琵琶) un luth en forme de poire
Shamisen (三味線) luth à trois cordes ressemblant à un banjo, importé de Chine au Japon au XVIe siècle. Populaire dans les quartiers de plaisir d'Edo, le shamisen est souvent utilisé dans le théâtre kabuki. Fabriqué en bois de santal rouge et mesurant de 1,1 à 1,4 mètre de long, le shamisen possède des chevilles en ivoire, des cordes en soie torsadée et une caisse de résonance recouverte de peau de chat ou de chien ou d'une peau synthétique. Les cordes, d'épaisseur différente, sont pincées ou frappées avec un pic en écaille de tortue, en ivoire ou en ivoire synthétique.
Tonkori (トンコリ) un instrument à cordes pincées utilisé par le peuple Ainu de Hokkaidō
Kokyū (胡弓) un luth à archet à trois (ou, plus rarement, quatre) cordes et au corps recouvert de peau

Instruments à vent

Les flûtes japonaises sont appelées fue (笛). Il existe huit flûtes traditionnelles, ainsi que des créations plus modernes.

Nom Description
Hocchiku (法竹) flûte verticale en bambou
Nohkan (能管) flûte en bambou transversale utilisée pour le théâtre Noh
Ryūteki (龍笛) flûte traversière en bambou utilisée pour le gagaku
Kagurabue (神楽笛) flûte traversière en bambou utilisée pour le mi-kagura (御神楽), la musique rituelle Shinto)
Komabue (高麗笛) flûte transversale en bambou utilisée pour le komagaku ; similaire au ryūteki
Shakuhachi (尺八) flûte en bambou verticale utilisée pour la méditation zen
Shinobue (篠笛) flûte en bambou folklorique transversale
Tsuchibue (土笛つちぶえ) flûte globulaire fabriquée en argile
Flûte à archet (弓笛) flûte développée par Ishida Nehito avec des poils d'archet dessus pour accompagner le kokyū
Hichiriki (篳篥) flûte à anche double utilisée dans différents types de musique
Shō (笙) orgue à bouche à 17 tuyaux utilisé pour le gagaku
U (竽) grand orgue à bouche
Horagai (法螺貝) cor de coquillage ; également appelé jinkai (陣貝)
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