Katana : ce qu’il faut savoir du sabre japonais

Katana

Un katana (刀, かたな) est un sabre japonais qui se caractérise par une lame courbe à un seul tranchant, une garde circulaire ou carrée et une longue poignée permettant d’accueillir deux mains. Il a été élaboré plus tardivement que le tachi, et était utilisé par les samouraïs dans le Japon féodal et porté avec le tranchant tourné vers le haut.

De nombreux anciens tachi ont été coupés à la racine et raccourcis depuis la période Muromachi, et la lame à la racine a été écrasée et convertie en katana. La dénomination spécifique au Japon est uchigatana (打刀) et le terme katana (刀) fait souvent référence aux épées à un seul tranchant du monde entier.

On peut donc parler de katana (épée de samouraï) comme d’un terme générique pour les épées forgées selon la méthode développée à l’origine au Japon. Elles sont classées en katana (Tachi, Uchigatana), Wakizashi et Tanto selon leur taille. Les forgerons qui fabriquent des katanas sont appelés Toko (artisan du sabre), Tosho (maître du sabre) ou katana kaji (forgeron du sabre).

Un design iconique

Le katana et le tachi sont des épées japonaises qui se caractérisent par une forme tridimensionnelle en coupe transversale d’une lame allongée pentagonale à hexagonale appelée shinogi-zukuri, un style dans lequel la lame et la soie (nakago) sont intégrées et fixées à la poignée (tsuka) à l’aide d’une broche nommée mekugi, et une courbe douce. Quand un sabre shinogi-zukuri est vu de côté, il y a une ligne de crête de la partie la plus épaisse de la lame appelée shinogi entre le côté tranchant et le côté arrière. Ce shinogi contribue à l’allègement et au durcissement de la lame et à son haut pouvoir de coupe.

Le Hamon d'un Katana
Le Hamon d'un Katana

Le katana traditionnel se caractérise par la présence d’un hamon, un effet visuel ondulatoire présent sur la longueur de la lame. Cet effet est un résultat de la fusion de l’acier rigide qui court le long du bord de l’épée et de la « colonne » plus élastique du bord émoussé. Cette association, obtenue par le processus fastidieux de la trempe différentielle, permet aux pièces bien fabriquées de conserver un fil tranchant comme un rasoir sans devenir excessivement cassantes, comme ce serait le cas si la lame était faite d’un seul type de métal. Le premier millimètre d’un katana du XVIe siècle, fabriqué de main de maître, peut être jugé jusqu’à quatre fois plus dur que l’acier présent de l’autre côté du hamon.

En dehors de la lame elle-même, une épée katana entièrement équipée comprend la poignée (Tsuka), le pommeau (Kashira), un garde-main (Tsuba) et un fourreau en bois laqué (Saya). Toutes ces pièces étaient destinées à représenter la mode de celui qui les maniait. Par conséquent, il existe de nombreuses différences ornementales entre les katanas. Certaines pièces incluent des accessoires, tels que des couteaux de poche ou des épingles à cheveux, rangés dans des compartiments du fourreau. La fleur de cerisier est souvent intégrée comme élément décoratif, car elle est importante pour le mode de vie des samouraïs.

Parties

Pour bien connaître le katana, il est indispensable de connaître ses composantes. Vous trouverez ici une liste complète qui définit chaque partie de cette lame emblématique.

  • Hamon : La ligne différentielle dans le durcissement de la lame.
  • Hi : Une rainure longitudinale sur la lame pour la rendre plus légère. Elle permet également d’absorber et de répartir les contraintes de choc, évitant ainsi d’endommager la lame.
  • Habaki : Un collier métallique en forme de coin utilisé pour empêcher la lame de tomber du fourreau en bois.
  • Kaeshizuno : crochet utilisé pour fixer le fourreau du katana sur le obi (ceinture d’un kimono).
  • Kissaki : La pointe du katana.
  • Koiguchi : L’ouverture du fourreau du katana.
  • Menuki : Les ornements de la poignée du sabre.
  • Nagasa : La longueur de l’épée.
  • Same-kawa : Revêtement de la poignée de la lame.
  • Saya : Le fourreau en bois de l’épée.
  • Sori : La courbure de la lame.
  • Tsuba : Une garde ou un bouclier utilisé pour la décoration.
  • Tsuka : La poignée de la lame, qui est assez longue pour être saisie à deux mains.
  • Tsuka-ito : Le cordage du manche.
  • Wari-bashi : Une poche pour ranger les baguettes en métal.
Schéma des parties d'un katana (Source : Wikipédia)

Une épée à deux mains

Le terme katana apparaît pour la première fois en japonais dans l’ouvrage Nihon Shoki de 720. Il est composé de kata (« un côté, une face ») + na (« lame »), par opposition au tsurugi à double face. Ce sabre appartient à la famille des sabres nihontō. Il se distingue par une longueur de lame (nagasa) de plus de 2 shaku, soit environ 60 cm.

Katana-Dojo

Le katana est un sabre destiné à être tenu à deux mains. Sa lame est dotée d’un seul tranchant extrêmement aiguisé. Il est étroitement lié aux samouraïs du Japon. Sa fabrication a débuté au cours de la période féodale, vers le XVe siècle. Il est devenu très populaire dans la culture grand public, tant à l’Ouest qu’à l’Est, et est très présent dans les films, la littérature et les jeux vidéo.

Le sabre katana est similaire à d’autres types de sabres japonais, notamment le chisakatana, qui est essentiellement une version raccourcie du sabre katana. On peut aussi citer le chokuto, qui ressemble à un katana droit, le dotanuki, qui est plus épais que la plupart des katanas, le o-katana, qui est un très long katana, et l’uchigatana, qui est l’un des précurseurs du sabre katana moderne. Le Shin gunto est une version spécialisée du katana, qui a été portée par les membres de l’armée japonaise pendant la période de guerre, du début des années 1930 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Tous les types de katanas

Une arme destructrice

Selon les historiens occidentaux, le katana compte parmi les armes tranchantes les plus fines de l’histoire militaire mondiale. Il a été adopté pour la première fois comme lame de samouraï à la fin du XIIIe siècle. Le manieur devrait idéalement être capable de dégainer le katana et de porter une frappe mortelle en un seul mouvement rapide et fluide.

Il faut cependant s’éloigner des fantasmes que l’on peut avoir : les armes principales sur le champ de bataille de la période Sengoku jusqu’au XVe siècle étaient le yumi (arc), le yari (lance) et le tanegashima (fusil). Le katana et le tachi n’étaient utilisés que pour le combat rapproché. À cette époque, la tactique a évolué vers une bataille de groupe menée par des ashigaru (fantassins) mobilisés en grand nombre. Les naginata et les tachi sont donc devenus obsolètes en tant qu’armes sur le champ de bataille et ont été remplacés par les yari et les katanas.

L’une des innovations majeures du katana réside dans sa capacité à être dégainé et coupé sans délai. On porte la lame vers le haut. Ainsi, une blessure peut être causée rapidement au cours d’un combat. Il existe d’ailleurs un style de combat entier, le iaido, qui s’est développé sur cette idée. Dans ce style, la priorité est donnée à l’utilisation contrôlée de la lame, à une coupe unique, au nettoyage du sang et au rengainage de l’épée. Cette forme d’art s’est développée jusqu’à atteindre un niveau de complexité remarquable. Elle se pratique le plus souvent seule, à travers une série de katas complexes.

Le symbolisme était aussi important, avec des cadeaux de katana entre les daimyos (seigneurs féodaux) et les samouraïs, tout comme des offrandes aux kami dans les sanctuaires shintoïstes.

Une conception raffinée

Contrairement aux épées d’autres pays, la principale caractéristique du katana est que le corps de la lame lui-même a une valeur artistique. On trouve le katana dans un poème intitulé « Un poème sur le katana » par Ou-yang Hsui dans le Baisong. Il décrit un marchand de Yueh (Chine du Sud) qui se rend au Japon pour acheter des katanas, déjà qualifiés d’épées à trésor en raison de leurs qualités artistiques dans leur armature et leur apparence.

Un art national

La fabrication d’un katana est un art formidable. Un grand nombre de légendes et de mythes ont vu le jour autour de cet instrument. Il est très difficile de se procurer des katanas traditionnels, et ceux qui ont été façonnés pendant la Seconde Guerre mondiale ont une valeur considérable.

Il subsiste au Japon un petit nombre d’armuriers agréés qui forgent des katanas dans le style traditionnel. Cela demande un travail laborieux. Ces katanas sont appelés shinsakuto, et les trouver peut être très délicat. On trouve néanmoins de nombreuses reproductions de qualité inférieure, allant du katana bon marché de 20 euros jusqu’au katana haut de gamme en acier au carbone qui peut coûter plus de 10 000 euros.

Des lignées anciennes et ininterrompues, y compris la famille impériale et les sanctuaires, valorisent les sabres de trésor (comme le tsurugi d’Amenomurakumono) comme une preuve de pouvoir. Ils servent aussi de pilier de la culture spirituelle, « l’âme même du samouraï dans le contexte du gouvernement militaire ».

Un cahier des charges ambitieux

Ces armes se caractérisent par un processus de pliage et de forgeage de deux types de métal, l’acier dur et cassant et le fer doux, de sorte que le Toshin (corps de la lame) et le Nakago (âme) sont combinés ensemble. Ce dernier comporte des trous (trous Mekugi) pour fixer le corps de la lame au Tsuka (manche) à l’aide de goupilles. Le mécanisme de création du katana a été développé dans le but de réaliser simultanément trois objectifs contradictoires : « ne pas se casser, ne pas se plier et couper net ».

Les notions de « coupe nette » et de « non-rupture » sont difficilement conciliables. Mais cette situation a été rendue possible grâce à une structure dite à gradation fonctionnelle, dans laquelle le tranchant est dur, et la dureté diminue progressivement jusqu’au cœur, ce qui génère une contrainte résiduelle de compression au niveau du tranchant. Un katana mesure en moyenne 100 cm de long.

Le katana n’est pas vraiment léger si on le compare à la longueur de la lame. Sa poignée est en effet plus grande que celle des autres épées. Néanmoins, parmi les armes destinées à être utilisés à deux mains, c’est l’une des plus légères. La masse d’un katana sans saya (fourreau) varie entre 900 g et 1400 g. En moyenne, un katana pèse 1,2 kg. Le fourreau ajoute 100 à 200 grammes à ce poids.

Katana-schema

On considère que les trois aspects suivants sont les plus notables dans l’appréciation d’une lame :

  1. La forme générale, appelée sugata, est le premier élément. La courbe, la longueur, la largeur, la pointe et la forme de la soie de l’épée sont les objets à apprécier.
  2. Le deuxième aspect est un motif fin sur la surface de la lame, appelé hada ou jigane. Le pliage et le forgeage répétés de la lame permettent de former de fins motifs tels que des empreintes de doigts, des anneaux d’arbres et de l’écorce sur sa surface.
  3. Le troisième est le hamon. C’est un motif blanc du tranchant produit par la trempe et le revenu.

Acier

Les sabres katana traditionnels sont fabriqués à partir d’un métal appelé tamahagane. Ce matériau est également connu sous le nom d’« acier à bijoux ». Les forgerons plient et martèlent des couches de minerai de fer pendant trois jours et trois nuits à des températures pouvant atteindre 1 371 degrés C pour obtenir le tamahagane. Il est fondu et raffiné jusqu’à ce que le pourcentage de carbone atteigne entre 0,5 et 1,5 %.

Acier utilisé pour la forge d'un katana

L’âge de l’acier joue un rôle dans la capacité à éliminer les impuretés, l’acier plus ancien ayant une concentration d’oxygène plus élevée, il est plus facile de l’étirer et de le débarrasser des impuretés lors du martelage, ce qui donne une lame plus résistante.

On obtient ainsi un noyau à faible teneur en carbone, mou mais incassable. Le cœur est recouvert de métaux plus durs à haute teneur en carbone, créant ainsi la courbe naturelle et distinctive du katana. Le coût de l’acier tamahagane peut être jusqu’à 50 fois supérieur à celui de l’acier ordinaire.

Au fait, saviez-vous pourquoi les katanas sont courbés ? Il s’agit d’un mélange fascinant d’histoire, de technique de fabrication, de stratégie de combat, et même de symbolisme. Je vous invite à en apprendre davantage sur ce sujet fascinant dans cet article. Vous découvrirez que la courbure du katana est bien plus que simplement esthétique; elle est le produit d’une évolution constante en réponse à des exigences précises en matière de combat et de philosophie. Une lecture incontournable pour tout amateur de katanas.

Conception et forge

Les katana traditionnels sont toujours confectionnés au Japon par des artisans utilisant des matériaux et des techniques pré-modernes. Des maîtres de sabre réputés ont déployé d’énormes efforts pour concevoir des lames de la plus haute qualité possible, et certains maîtres modernes perpétuent cet héritage aujourd’hui. Les praticiens de la fabrication traditionnelle de sabres japonais ne peuvent obtenir une licence qu’après un apprentissage d’au moins cinq ans, pour lequel ils ne reçoivent aucune compensation financière.

Dans un premier temps, le forgeron plie et soude plusieurs fois des morceaux d’acier pour éliminer la plupart des différences. Le bloc d’acier ainsi obtenu est ensuite étiré pour former une billette. À ce moment-là, la courbure est très légère, voire inexistante. On obtient la courbure douce du katana par un processus de durcissement différentiel ou de trempe différentielle : le forgeron enduit la lame de plusieurs couches d’une bouillie d’argile humide, qui est une concoction spéciale propre à chaque fabricant de sabres, mais qui est généralement composée d’argile, d’eau et de cendres, de poudre de meule ou de rouille.

Forge d'un katana

On appelle ce procédé le tsuchioki. Le tranchant de la lame est recouvert d’une couche plus fine que les côtés et le dos du sabre, chauffé, puis trempé dans l’eau. La boue ne durcit que le bord de la lame et provoque également une courbure de la lame en raison de la différence de densité des microstructures dans l’acier.

Après le forgeage de la lame, elle est alors envoyée pour être polie. Le processus de polissage dure entre une et trois semaines. L’artisan emploie une série de grains de pierres à polir de plus en plus fins dans un processus appelé glaçage, jusqu’à ce que la lame ait une finition miroir. Le bord émoussé du katana est toutefois souvent doté d’une finition mate pour mettre en valeur le hamon.

Hamon

La fabrication des sabres japonais est généralement assurée par une division du travail entre six et huit artisans. Le tosho (Toko, katanakaji) est chargé de forger les lames, le togishi est responsable du polissage des lames, le kinkosi (chokinshi) est préposé à la fabrication des ferrures de sabre, le shiroganeshi est chargé de la fabrication du habaki, le sayashi est chargé de la fabrication des fourreaux, le nurishi est chargé de l’application de la laque sur les fourreaux, le tsukamakishi est chargé de la fabrication de la garde et le tsubashi est chargé de la fabrication de la tsuba (garde de la main).

Dans la continuation de notre exploration du katana, il est essentiel de se pencher sur le « Katanakake », le porte-katana traditionnel japonais. Un élément tout aussi crucial et rempli de symboles. Notre nouvel article intitulé « Katanakake : le porte-katana traditionnel japonais » explore cette composante souvent négligée. Il détaille son importance culturelle, sa construction méticuleuse, les différentes variétés de porte-katanas existantes et offre des conseils judicieux pour choisir le porte-katana qui correspondra à vos besoins.

Mythes

La fabrication d’un katana était si importante que les prêtres shintoïstes étaient invités à bénir le processus et à procéder à la purification spirituelle de l’épéiste. Les artisans de ces glorieux katanas étaient considérés comme des artistes, qui mettaient tout leur cœur à forger ces armes incroyables. Du XIIIe au XVIIe siècle, à l’âge d’or des samouraïs, les maîtres de sabre étaient aussi renommés que Léonard de Vinci et Michel-Ange.

Les mythes entouraient ces vedettes de l’artisanat, tout comme les samouraïs. On effectuait un tameshigiri (test de coupe) avec un katana nouvellement forgé en tranchant une pile de cadavres ou même des criminels vivants. Naturellement, le tameshigiri ne pouvait être effectué que par un maître épéiste afin de garantir la qualité de la fabrication.

Plusieurs records du monde de sabre ont été réalisés avec un katana et vérifiés par le Guinness World Records. Le Maître d’Iaido Isao Machii a établi le record du « Plus grand nombre de coupes de katana d’arts martiaux sur un tapis (suegiri) », « Les 1 000 coupes de sabre d’arts martiaux les plus rapides », « Le plus grand nombre de coupes de sabre sur des tapis de paille en trois minutes », et « La balle de tennis la plus rapide (708 km/h) coupée par un sabre ».

Est-ce légal d'avoir un katana ?

Japon

Au Japon, la possession d’un katana est légal sous certaines conditions pour le citoyen japonais ordinaire. Les particuliers ont le droit de posséder des lames fabriquées au Japon et enregistrées auprès de la Nihon Token Kai (Association japonaise du sabre). Ces lames doivent présenter une importance historique ou culturelle.

Il est nécessaire de présenter un certificat d’authenticité et un permis de propriété. Les forgerons de sabres japonais ne sont autorisés à produire que deux sabres par mois en tant qu’objets culturels. Les œuvres de chaque forgeron sont évaluées et notées par le token kai, et les prix sont ensuite ajustés. Les armes non autorisées ou celles fabriquées par des forgerons non autorisés sont confisquées et leur propriétaire peut être accusé de possession d’une arme illégale.

France

La législation en la matière a depuis peu évolué en France, plus exactement depuis le 6 septembre 2013. Les katanas, épées, dagues et couteaux sont classés en catégorie D. Ainsi, l’achat et la détention de ces armes sont considérés comme libres. En revanche, le port et le transport sans motif légitime sont interdits (en principe).

La dangerosité du katana doit être confisquée en cas de déplacement, en particulier en l’emballant dans un étui ou un conteneur inapproprié. L’objectif est que l’arme ne soit pas directement utilisable. Les systèmes de protection plus poussés (cadenas, coffre numérique) sont aussi utilisables.

Peut-on acheter un katana en France ?

Les fabricants modernes, quant à eux, imitent souvent l’apparence d’un katana en utilisant des techniques de qualité inférieure. Ces épées sont généralement ornementales et risquent de se briser si elles sont utilisées autrement que pour être exposées. Les sabres forgés après 1596 dans la période Keichō de la période Azuchi-Momoyama sont classés comme shintō (Nouveaux sabres). Les épées nippones postérieures au shintō se distinguent du kotō par la méthode de forgeage et l’acier (tamahagane).

Les lames de katana forgées par des maîtres modernes sont d’une qualité exceptionnelle par rapport à la plupart des reproductions faites à la machine et sont donc considérées comme « authentiques » par les spécialistes contemporains. Si une pièce de taille moyenne fabriquée à la machine peut être estimée à quelques centaines d’euros, un katana authentique moderne peut facilement atteindre plus de 10 000 euros.

katana-decoration

Il est très rare aujourd’hui qu’un chef-d’œuvre historique soit commercialisé. La plupart sont gardés dans des musées ou transmis de génération en génération en tant qu’héritage familial. La valeur de certains des katanas de qualité musée les plus connus est telle que leur vente a été interdite par la loi. Toutefois, lorsque des sabres de samouraï anciens sont mis en vente, les prix de ces pièces rares et magnifiquement fabriquées peuvent atteindre des sommes à six chiffres. Ainsi, en 1992, une lame unique datant du XIIIe siècle a été commercialisée aux enchères pour 418 000 dollars. C’est le Nihonto le plus précieux jamais vendu.

Si vous achetez un katana entièrement monté, assurez-vous de vérifier la valeur de chaque élément individuellement. En effet, ces derniers ne correspondent pas à coup sûr à la qualité ou à l’âge de la lame elle-même. On peut acquérir des éléments individuels si l’on souhaite remonter un sabre.

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