Un enfant étranger âgé de 6 à 15 ans n’est donc pas scolarisé. Une statistique criante du manque d’aide à l’insertion pour les plus jeunes enfants du Japon, souvent issus de familles ayant émigrées pour le travail.
Un chiffre record concernant les enfants au Japon
Ces données sont tirées d’une étude gouvernementale, publiée vendredi dernier. Ainsi, ce serait près de 20 000 enfants de nationalité étrangère qui seraient totalement exclus du système scolaire, au pays du soleil levant. Pire encore, cela ne concernerait aucunement leur statut, car ils sont éligibles.
Il est ici principalement question des écoles primaires et des collèges japonais, pour des enfants âgés de 6 à 15 ans. Une première étude préalable avait été réalisée plus tôt dans l’année, en mai, et avançait les chiffres de 19 600 enfants concernés, pour un pourcentage total de 15,8 %. Cependant, l’étude récemment publiée, plus précise, aggrave ce constat.
Officiellement, selon le ministère, des enfants étrangers qui souhaitent fréquenter des écoles primaires et des collèges publics japonais peuvent le faire gratuitement, grâce à des pactes internationaux ayant été signés par le passé. Pourtant, contrairement aux enfants Japonais, leur éducation n’est pas obligatoire.
La mauvaise foi des établissements nippons
On apprend, en outre, qu’un peu moins de 1200 municipalités japonaises, représentant donc 68,7 % du total au Japon, avaient dans leur rang au moins un enfant d’âge scolaire de nationalité étrangère. Pourtant, à l’heure où de plus en plus de visas sont octroyés aux étrangers pour faire augmenter l’immigration, notamment celle du travail, le Japon doit s’attendre à une augmentation liée des enfants en âge d’aller à l’école.
À noter que cette étude a exclu les personnes ayant la double nationalité, dont celle japonaise. Dans les faits, cela peut concerner bien plus les enfants. On y apprend également qu’environ un tiers des municipalités, soit 649, n’avait tout simplement pas envoyé la vie concernant l’inscription dans les écoles primaires et secondaires du premier cycle, aux familles ayant un enfant de nationalité étrangère, même s’il était admissible. Dans les autres cas, il est probable de penser que les familles ont reçu un document entièrement japonais, et donc illisible.
Difficile donc d’évaluer les prochaines mesures qui seront prises par le gouvernement japonais. La population des enfants en âge d’étudier va augmenter de manière croissante, et cette dernière n’est pour le moment pas soumise à une éducation obligatoire, comme les enfants Japonais. En conséquence de cela, le budget qui sera réservé à cette partie du développement des plus jeunes n’augmentera vraisemblablement pas.