Voilà quatre mois que le Japon a adopté des mesures strictes de contrôle aux frontières en raison du coronavirus. Celles-ci plongent les résidents étrangers ayant quitté le pays dans une véritable incertitude.
Le gouvernement assoupli les mesures
Le gouvernement japonais a officiellement annoncé son intention d’autoriser le retour de tous les résidents étrangers munis d’un visa valide, à condition qu’ils passent un test COVID-19 et se mettent en quarantaine pendant 14 jours. Jusqu’à ce jour, ces mesures ne s’appliquaient qu’aux ressortissants japonais.
Toujours selon les mêmes sources, le Japon prévoit de lever complètement l’interdiction de réadmission des ressortissants étrangers ayant le statut de résident dès le mois prochain. Dans un premier temps, ces interdictions seront assouplies pour les étudiants étrangers financés par le gouvernement japonais, et l’assouplissement devrait être étendu par la suite aux étudiants étrangers autonomes.
À ce jour, le Japon refuse l’entrée de 146 pays et régions. Les personnes ayant le statut de résident se voient refuser l’entrée au Japon, ce qui a suscité de vives critiques, en particulier de la part de la communauté des expatriés du pays, car cela les empêche de voyager à l’étranger et de revenir. La plupart des autres pays qui ont imposé des interdictions de voyage ne pratiquent pas de distinction entre les citoyens et les résidents étrangers pour ce qui est de la permission de rentrer.
Habituellement, la majorité des étudiants étrangers se rendent au Japon au printemps et en automne, au moment où le calendrier scolaire du pays commence. Ils sont cependant beaucoup à ne pas avoir pu intégrer le Japon ce printemps, en raison de la nette intensification du nombre de pays désignés comme zones de contrôle d’entrée au début du mois d’avril pour faire face à la pandémie mondiale.