La gouverneure de la capitale japonaise a déclaré ce vendredi que les restaurants et les izakaya de Tokyo sont tenus de fermer leurs portes tous les jours avant 20 heures. C’est le premier ordre découlant de l’état d’urgence, déclaré pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Depuis que le Premier ministre Shinzo Abe a déclaré mardi l’état d’urgence pour sept préfectures, les autorités centrales et métropolitaines de Tokyo sont en désaccord sur la nature des entreprises concernées par les mesures spéciales. Koike a cependant affirmé aujourd’hui qu’ils étaient parvenus à un accord, une fois que l’État a décidé d’attendre environ deux semaines avant de demander aux entreprises de respecter les restrictions.
En vertu du plan du gouvernement métropolitain, les entreprises sont réparties en trois catégories : celles qui seront invitées à suspendre leurs activités, celles qui devront cesser leurs activités en fonction des circonstances, et celles qui continueront à fonctionner tout en prenant des mesures contre le virus. Par exemple, les universités, les cinémas, les salles de concert, les boîtes de nuit, les salons de pachinko et les cybercafés font partie du premier groupe, alors que les écoles, les crèches et les services sociaux font partie du second.
Quant au dernier groupe, il englobe les organismes médicaux, le secteur des services financiers, la distribution, les supermarchés, les épiceries, les magasins de bricolage, les coiffeurs, les hôtels et les transports publics. Le gouvernement de la ville est censé fournir 500 000 yens par établissement aux personnes qui se plient aux demandes de suspension d’activité. Cette mesure constitue une première pour une administration locale en vertu de l’état d’urgence déclaré par Abe.