Structure de la langue japonaise
Le japonais (Nihongo, 日本語) appartient à la famille des langues japonaises. Il est conversé comme première langue par 122 millions de personnes et en tant que seconde langue par plus d’un million d’individus au Japon. Certaines communautés conversent en japonais, en Argentine, en Australie, au Brésil, au Canada, en Allemagne, au Mexique, en Mongolie ou encore dans les îles Mariannes du Nord. Le nombre de locuteurs de Japonais dans le monde est estimé à près de 123 millions de personnes.
On pensait autrefois que le japonais faisait partie, comme le coréen, des langues altaïques. Selon cette hypothèse, les deux idiomes seraient liés, mais avec des origines éloignées. Les Ainus sont un groupe autochtone principalement situé à Hokkaido au Japon. Ils ont leur propre langue. Rien ne prouve qu’il existe une relation entre celle-ci et le japonais. Leur langage est considéré comme un isolat linguistique. En plus de cela, on retrouve 14 langues Ryukyuan parlées à Okinawa et dans les îles Ryukyu voisines. Elles sont mutuellement inintelligibles avec le japonais et souvent entre elles. En d’autres termes, ces langages ne peuvent être compris par les locuteurs japonais ainsi que par les locuteurs d’autres variétés de Ryuukyuan.
Le système d’écriture du japonais remonte au IVe siècle après J.-C. L’écriture chinoise a alors été introduite au Japon pour la première fois par le biais du bouddhisme. Les approches culturelles chinoises et l’organisation du gouvernement sont adoptées par les autorités nipponnes. Les caractères chinois sont pratiques, car il permet d’exprimer une idée. Ils sont rapidement employés en japonais sous le nom de kanji. Cependant, ils ne peuvent représenter tous les éléments de la langue japonaise.
Deux syllabaires d’environ 56 syllabes chacun, les hiragana et les katakana, sont créés à partir du IXe siècle et surtout XIIe siècle. Leur utilisation a persisté jusqu’à nos jours. Le japonais s’écrit aujourd’hui avec un mélange de kanji, de hiragana et de katakana. Les Européens et les Nippons emploient aussi le romaji, c’est-à-dire la transcription du japonais en une écriture romaine. Cela permet de traduire phonétiquement la langue pour des personnes ne maîtrisant pas les caractères japonais.
Pour étudier le système d’écriture japonais, vous devez d’abord apprendre les hiragana et les katakana. Les deux syllabaires peuvent se mémoriser en quelques jours ou semaines. Ensuite, on considère qu’un élève est prêt à traiter les kanji. Il en aurait plus de 50 000 au total. Heureusement, vous n’avez pas besoin de tous les maîtriser. Il existe une liste officielle de 2136 kanji joyo, c’est-à-dire d’usage général. C’est ceux que l’on enseigne aux enfants japonais et qui leur permettent de s’exprimer et de lire le journal. Il faut en général plusieurs années pour maîtriser en tous points le système d’écriture.
Apprendre à lire et à écrire correctement les kanji demande du temps et surtout de la patience. Il faut se dévouer à la tâche et il est impératif que cela devienne une routine pour vous. Le temps nécessaire dépend de vos propres habitudes d’études, mais 2 ans n’est pas une durée déraisonnable pour apprendre à lire le japonais.
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