Le studio Ghibli vient de dévoiler de nouvelles illustrations et détails sur la conception de son projet de parc d’attractions. Cela fait un nouveau lieu du genre, ultra populaire, qui ouvrira au début de cette décennie, après celui de Nintendo et Harry Potter.
Plusieurs illustrations du parc Ghibli
Au total, ce sont quatre croquis qui ont été dévoilés, qui illustrent de nouvelles zones. La première s’appuie notamment sur le Voyage de Chihiro. On remarque que le quartier des restaurants (où Chihiro perd ses parents) sera entièrement recréé pour l’occasion.
Sur la deuxième planche, nous reconnaissons le bâtiment jaune servant de mini théâtre, qui profitera ici d’une exposition permanente. Au total, pas moins de 170 places seraient installées.
Une troisième illustration reprend cette fois-ci le décor et l’univers du Royaume des chats. La zone est pour le moment intitulé « Neko no Jimusho ». Nous savons déjà qu’une attraction sur le thème des félins sera prévue, mais nous ne connaissons pas encore exactement son fonctionnement.
Enfin, une quatrième planche présente des bâtiments inspirés des films Le Château ambulant et Le Château dans le ciel. Le studio fait le choix d’adapter une grande variété d’éléments présents dans le décor mythique des films de Miyazaki. Nul doute que les fans trouveront leur bonheur.
Une ouverture pour 2022
Les deux zones qui ont été présentées ci-dessus ouvriront dès l’automne 2022. Par la suite, le parc se complétera avec des espaces supplémentaires, et notamment le village Mononoke, inspiré directement du film éponyme. Il y aura aussi une zone reprenant le film Kiki, la petite sorcière, qui se déploiera un an plus tard, en 2023.
Le parc sera inauguré dans la préfecture d’Aichi. Cette dernière a accepté le contrat de construction en 2017, et les premiers travaux démarreront dès cette année. Ils se poursuivront pendant deux à trois ans. La préfecture a prévu un budget de 31 milliards de yens, environ 256 millions d’euros. En plus, 3 milliards de yens, soit un peu moins de 25 millions d’euros, sont compris dans le cahier des charges pour le processus de conception et de planification. Le parc devait initialement ouvrir ses portes en 2020, et des complications se sont opérées entre la préfecture et les entreprises de construction.
Au total, pas moins de 200 hectares seront exploités.