Alors que le suicide a baissé universellement partout au Japon au cours de ces 10 dernières années, on apprend aujourd’hui que son taux chez les mineurs est le plus haut jamais relevé. Un coup dur pour la campagne de sensibilisation et les autorités japonaises.
Le taux de suicide chez les mineurs continue d’augmenter
Dans un article relaté par le très bon site Nippon.com, on apprend aujourd’hui que le taux de suicide a de nouveau bondi, selon le livre blanc sur les mesures de prévention de suicide pour 2020. Ce dernier émane directement des mains du ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être social au Japon.
Si le taux de suicide avait bel et bien chuté en 2019 pour la 10e année consécutive, à seulement 20 169 unités, il a augmenté de 10 % chez les jeunes de moins de 20 ans par rapport à l’année précédente. Il atteint aujourd’hui 659 personnes, soit le nombre le plus élevé depuis 2000.
D’ailleurs, le taux de suicide pour 100 000 personnes a également augmenté de 0,3 ; et s’établit désormais à 3,1. C’est un nouveau (et triste) record pour le pays. On recense principalement 3 causes au motif présumé de suicide, chez les plus jeunes. Pour la tranche des 15 à 19 ans, le suicide est la principale cause de décès, suivi de l’accident puis du cancer. Il en va de même pour les 20 à 24 ans, 25 à 29 ans et 30 à 34 ans. Pour les jeunes enfants entre 10 et 14 ans, le cancer est la principale cause de mortalité, suivi du suicide puis de l’accident.
Si l’on compare ces statistiques à celles de la France, il y a une nette différence. Dans la métropole, pour les personnes âgées de 15 à 34 ans, la principale cause de décès est l’accident. Le suicide arrive en 2e position, à des taux toutefois plus faibles qu’au Japon. La 3e cause, non établie, est « autres ».