Selon le journal Yomiuri, le Japon prévoit de lever le mois prochain son interdiction de voyager à l’étranger dans 12 pays et régions, dont la Chine et Singapour. Parmi les autres pays figurent Taïwan, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, le Vietnam et la Malaisie, précise le Yomiuri. Par ailleurs, le gouvernement japonais, qui interdit actuellement les voyages dans 159 pays et régions, va préconiser aux voyageurs de continuer à ne pas effectuer de voyages non nécessaires et non urgents.
Avec une population de 126 millions d’habitants, le Japon prévoit 521 millions de doses de cinq vaccins COVID-19 en 2021. Selon le Nikkei, le pays limitera à deux semaines la période d’auto-quarantaine pour certains voyageurs d’affaires. Avec une population de 126 millions d’habitants, le Japon prévoit 521 millions de doses de cinq vaccins COVID-19 en 2021. Selon le Nikkei, le pays limitera à deux semaines la période d’auto-quarantaine pour certains voyageurs d’affaires.
Ces nouvelles règles concernent les Japonais de retour et les détenteurs de visas de longue durée. Une partie d’entre eux seront dispensés de quarantaine, selon la performance des aéroports en matière de tests. Cependant, aucun chiffre n’a été précisé.
Le tourisme peut reprendre en 2021
Une excellente nouvelle pour les touristes qui souhaitent se rendre au Japon l’année prochaine. S’il n’est pas possible de visiter le pays du soleil levant en cette fin d’année 2020 avec un simple visa touristique, la donne changera d’ici les mois à venir. C’est en tout cas l’annonce fracassante qui a été effectuée par le gouvernement nippon en ce début de mois octobre. Retrouvez toutes les informations sur le coronavirus et le tourisme au Japon dans cet article. Il est mis à jour régulièrement, alors n’hésitez pas à y revenir de temps en temps.
La décision était attendue, quand bien même le Japon demeure extrêmement fermer en matière de tourisme. Et pour cause, la pandémie de coronavirus a été relativement bien maîtrisée dans le pays. Dès le début de la crise, l’ensemble des frontières ont été fermées au monde entier. En Europe et ailleurs, le tourisme a depuis repris, même si la forme est légèrement différente. Nous avons appris au cours du mois de septembre que le Japon réautorisait l’entrée sur le territoire des personnes avec un visa de plus de trois mois. L’étape suivante concerne logiquement le tourisme sans restriction, ce qui est désormais chose faite.
Ce 5 octobre 2020, on découvre que le gouvernement veut rouvrir le tourisme international dès le mois de janvier 2021. Plus précisément, de premiers essais seront menés au cours du mois de janvier, et les restrictions seront définitivement levées en avril 2021. Pour celles et ceux qui souhaitent profiter de la belle saison Japon, c’est toujours possible ! Bien sûr, cela s’accompagne de beaucoup de restrictions, que vous pouvez retrouver ci-dessous.
Pour vous rendre au Japon au début de l’année 2021 en tant que touriste, vous devrez remplir deux conditions : un test PCR négatif, qui doit être effectué avant l’arrivée au pays. La deuxième condition, c’est le téléchargement d’une application pour votre téléphone, qui permettra d’indiquer votre température quotidiennement pendant les 14 premiers jours de votre séjour. Enfin, bonne nouvelle puisque cela induit qu’il n’y aura pas de quatorzaine obligatoire. Votre voyage sera entièrement libre, et vous pourrez vous déplacer où vous le souhaitez. Bien sûr, les gestes barrières ainsi que le respect des protocoles sanitaires seront de rigueur.
Plus de possibilités en fin d’année 2020
Dès le 1er octobre, le Japon entend assouplir ses restrictions de voyage liées au coronavirus. Les ressortissants étrangers qui projettent de rester plus de trois mois dans le pays pourront désormais entrer sur son territoire.
Actuellement, 159 pays et régions du monde font l’objet d’une interdiction d’entrée au Japon. Toute personne ayant transité par ces régions dans les 14 jours précédant son arrivée est refoulée.
Des étrangers victimes de discrimination
C’est le quotidien japonais The Mainichi qui rapporte ces informations. Depuis le début de la pandémie mondiale de coronavirus, la considération de l’étranger a été nettement modifiée au Japon. Ce phénomène touche davantage les zones où la concentration de résidents étrangers est la plus forte.
Bien sûr, tous les étrangers ne sont pas directement touchés par cette nouvelle vague émergente. Heureusement d’ailleurs, dans la mesure où beaucoup ont fait le choix de rester au pays du soleil levant, quitte à ne plus pouvoir en sortir pour y revenir. Cependant, devant la multiplication des témoignages faisant état de discrimination et d’invectives, plusieurs articles ont commencé à être rédigés par la presse japonaise.
Un exemple directement cité par le quotidien nippon. Un soir, dans la gare JR de Beppu, trois jeunes trentenaires japonais ont insulté un étudiant indien de 22 ans : « étranger de m*rde ». Cela remonte à la mi-août, mais des faits similaires seraient produits depuis le début de l’année. En fait, de véritables préjugés émergents dans la population japonaise. Pour les spécialistes, cela s’explique par une peur excessive et irrationnelle de la contamination par le coronavirus. Le bouc émissaire est tout désigné, puisque c’est l’étranger.
Dans certaines villes où des communautés étrangères sont présentes, on trouve certains établissements qui ont tout simplement refusé leur entrée aux étrangers. Une ségrégation assumée, qui dérange une partie des Japonais. Dans la plupart des cas, cela concernait des salons de coiffure ou encore des petits restaurateurs. La municipalité, après le retour de ces étranges informations, a tenu à réagir : plus de 1500 avis ont été envoyés aux divers restaurateurs et magasins de la ville. Dans ces derniers, on pouvait lire : « la lutte contre le virus, et non contre les gens. »
En mai, une enquête a été réalisée par le magazine mensuel Fukuoka Now auprès d’environ 400 étrangers vivant dans la préfecture de Fukuoka. Dans cette enquête, approximativement 20 % des personnes sondées ont déclaré avoir été victimes d’une forme de discrimination liée au coronavirus.
Comme souvent au Japon, ce sont les Chinois qui souffrent le plus de discrimination. Ces derniers sont directement accusés d’être responsables de l’épidémie de coronavirus, et de l’ensemble des contaminations qui se déroulent au Japon chaque jour. Le quotidien japonais explique dans le quartier chinois de Yokohama, proche de Tokyo, des courriers haineux ont été distribués un peu partout. On pouvait notamment lire dessus : « foutez le camp hors du Japon ».
Heureusement, de plus en plus, les autorités nipponnes sont conscientes des discriminations et cherchent à les résoudre par des moyens pédagogiques. Plus que jamais, le dialogue est préconisé pour être un terme à cette hérésie.
Les frontières s’ouvrent aux sportifs
À compter du 12 septembre 2020, le gouvernement japonais autorise les athlètes étrangers à rentrer au Japon. Les frontières nipponnes sont toujours majoritairement fermées. Selon l’agence japonaise des sports, les athlètes devront prouver qu’ils contribueront au succès du Japon pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, l’année prochaine.
Ce qui est intéressant, c’est le fait que les athlètes étrangers sont enfin admis au pays du soleil levant. La raison officielle est « d’élever le niveau de la compétition nationale », pour que les meilleurs athlètes japonais soient dans les meilleures conditions. Parmi les heureux acceptés, on retrouve les sportifs de B-League (basketball) ou encore de T-League (tennis de table). D’autres sports, comme le volet ainsi que le rugby sont également concernés.
Cela s’accompagne évidemment d’un lot de responsabilités. Les organismes d’exploitation, les associations sportives sont tenus de faire respecter les protocoles sanitaires. Chaque athlète est tenu de passer un test PCR pour prouver qu’il n’est pas contaminé par le coronavirus. La règle de l’autoquarantaine, actuellement en vigueur au Japon, leur sera également obligatoire. Chaque déplacement devra être connu, du moins entre les préfectures. Avec cette initiative, le pays du soleil levant essaie de rassurer les divers organismes qui émettaient des doutes sur la tenue des JO en 2021. Peu à peu, une certaine immigration des athlètes se fera d’ici la fin de l’année.
Les chiffres du coronavirus au Japon
La pandémie de coronavirus continue de faire rage à travers le monde. Le Japon, comme la France, est également touché et a décidé de fermer ses frontières. Dans cet article, vous retrouverez les ultimes consignes, les dernières statistiques officielles ainsi que les principaux éléments pour préparer votre voyage au Japon.
Les statistiques du coronavirus au Japon
- Cas de coronavirus : 74 544
- Décès : 1 423
- Rétablies : 66 280
Cas de coronavirus par jour :
- 1er septembre : 527 cas
- 2 septembre : 609 cas
- 3 septembre : 598 cas
- 4 septembre : 669 cas
- 5 septembre : 608 cas
- 6 septembre : 543 cas
- 7 septembre : 437 cas
- 8 septembre : 378 cas
- 9 septembre : 492 cas
- 10 septembre : 495 cas
- 11 septembre : 680 cas
- 12 septembre : 643 cas
- 13 septembre : 674 cas
- 14 septembre : 439 cas
- 15 septembre : 301 cas
- 16 septembre : 490 cas
- 17 septembre : 561 cas
- 18 septembre : 485 cas
- 19 septembre : 579 cas
- 20 septembre : 584 cas
- 21 septembre : 483 cas
- 22 septembre : 298 cas
Si vous souhaitez acquérir plus d’informations et de graphiques sur l’épidémie de COVID-19 au Japon, vous pouvez vous rendre sur ce site. Les statistiques sont actualisées chaque jour. Vous pourrez ainsi obtenir une meilleure compréhension de la situation dans l’archipel.
Quels sont les pays interdits d’entrée sur l’archipel nippon ?
À la date du 6 septembre, la plupart des pays du monde sont interdits d’entrée au Japon (sauf conditions exceptionnelles, à retrouver en fin d’article). Le pays du soleil levant a fermé ses frontières il y a de cela plusieurs mois, et commence timidement à les rouvrir sur certaines exceptions. La totalité de l’Europe est concernée : Albanie, Allemagne, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belarus, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kazakhstan, Kosovo, République kirghize, Lettonie, Liechtenstein, République tchèque, Lituanie, Luxembourg, Malte, Moldavie, Monaco, Monténégro, Pays-Bas, Macédoine du Nord, Norvège, Pologne, Portugal, République d’Ouzbékistan, Roumanie, Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse, Tadjikistan, Ukraine, Royaume-Uni, Vatican.
La plupart des pays asiatiques sont également interdits de séjour : Bangladesh, Brunei, Chine, République fédérale démocratique du Népal, Hong Kong, Inde, Indonésie, Royaume du Bhoutan, Macao, Malaisie, Maldives, Pakistan, Philippines, République de Corée, Singapour, Taiwan, Thaïlande, Viet Nam.
L’Afrique, logiquement, est aussi concernée : Algérie, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Djibouti, Égypte, Guinée équatoriale, Eswatini, République fédérale démocratique d’Éthiopie, République fédérale du Nigeria, République fédérale de Somalie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Royaume du Lesotho, Libye, Mauritanie, Maroc, Maurice, République du Botswana, République du Congo, République du Kenya, République du Liberia, République de Madagascar, République du Malawi, République de Namibie, République du Rwanda, République de Sierra Leone, République de Gambie, République de Tunisie, République de Zambie, République du Zimbabwe, République d’Afrique du Sud, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, République du Sud-Soudan, République du Soudan, Union des Comores.
Enfin, les pays du Moyen-Orient, d’Amérique latine, d’Océanie et de l’Amérique du Nord ne peuvent toujours pas voyager au Japon : Afghanistan, Arabie Saoudite, Bahreïn, Iran, Irak, Israël, Koweït, Liban, Oman, Palestine, Qatar, Turquie, Émirats arabes unis, Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Belize, République bolivarienne du Venezuela, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Dominique, République dominicaine, Équateur, El Salvador, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Pérou, République du Paraguay, République du Suriname, République de Trinidad et Tobago, Saint-Christophe-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Uruguay, Canada, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande.
L’ensemble des citoyens possédant une des nationalités cités ci-dessus ne peut pas se rendre au Japon, sauf circonstances exceptionnelles. Pour les ressortissants étrangers qui ont séjourné dans l’une des zones touchée par le coronavirus ci-dessus, une quarantaine au Japon est obligatoire. La demande doit être effectuée avant le débarquement au Japon. Vous serez logés dans un endroit désigné. Également, vous devrez vous abstenir d’utiliser les transports publics. Enfin, tout individu sera soumis à un test PCR.
Qui peut se rendre au Japon maintenant ?
Tout d’abord, les citoyens japonais sont autorisés à entrer dans le pays, et ce depuis le début des restrictions de voyage liées au coronavirus au Japon. Ces derniers doivent se conformer à un test PCR, et s’isoler pendant 14 jours, en évitant les transports publics. Ce passe-droit est également valable pour les résidents permanents spéciaux : ce sont des Coréens dont les familles ont perdu la citoyenneté japonaise, mais qui sont tout de même restés au pays du soleil levant après la Seconde Guerre mondiale.
À compter du 1er septembre 2020, les quelque 2,6 millions d’étrangers possédant un statut de résident au Japon sont autorisés à revenir dans le pays. Cela ne dépend donc pas du type de visa, ou de la date de départ. Ainsi, si vous êtes étudiant, travailleur qualifié, résident permanent ou marié à un ressortissant japonais, chacun a désormais une possibilité pour revenir au Japon. Attention, car contrairement à un Japonais, un résident étranger devra suivre davantage de procédures techniques, administratives et sanitaires.
Si vous êtes étrangers, et que vous avez quitté le Japon avant le 31 août, vous devez vous mettre en contact avec l’ambassade japonaise la plus proche. Celle-ci vous délivrera une lettre de confirmation pour rentrer au pays. Munissez-vous de votre passeport en cours de validité, de votre carte de séjour et du formulaire adéquat. Ce type de demande prend en général plusieurs jours. Attention, le coronavirus au Japon pourrait s’accentuer et les conditions se durcirent.
Pour les ressortissants qui ont quitté le Japon après le 31 août, vous devrez demander un reçu pour demande de réadmission, de la part de l’agence des services d’immigration. Pour ce faire, envoyez-leur un courriel avec les informations qu’ils demandent. Vous pouvez retrouver l’ensemble des détails sur ce site.
Chaque résident étranger qui souhaite se rendre au Japon doit subir un test PCR dans les 72 heures qui précèdent le départ. Vous devrez impérativement indiquer que les résultats sont négatifs, sous peine de voir votre entrée refusée.
Quand vous arriverez à l’aéroport, au Japon, vous devrez présenter votre certificat COVID-19 à un agent de sécurité, et remettre votre lettre de confirmation (ou votre reçu de réadmission). Enfin, un autre test PCR devra être effectué pour confirmer que vous n’êtes pas contaminé. La dernière étape consiste en une quarantaine de 14 jours, ou vous ne devrez pas utiliser les transports publics.
Une fillette de moins d’un an dans un état grave
Le coronavirus continue de se répandre au Japon. Si les médecins ont réussi à la réanimer, la fillette de moins d’un an reste dans un état très grave. Elle est actuellement en soins intensifs à l’hôpital de l’Université de Yamanashi.
Mercredi 1 avril, une fillette de moins d’un an a été emmenée d’urgence à l’hôpital, après que son cœur ait cessé de battre. Il a ensuite été constaté qu’elle était infectée par le coronavirus, selon le gouvernement de la préfecture de Yamanashi. « Elle est dans un très mauvais état. Sa vie est sans doute en danger », a déclaré un responsable de l’hôpital.
Les 44 membres du personnel médical de l’hôpital, y compris les médecins qui ont soigné le bébé, doivent s’isoler pendant deux semaines. La contamination du bébé n’était pas soupçonnée au moment où elle a été amenée. Trop peu de mesures préventives ont été prises sur le moment.
Le gouvernement municipal de Fukuoka affirme que le bébé a manifesté des symptômes légers tandis que sa mère n’a aucun symptôme. Les deux femmes habitent dans le quartier de Minami, avec le père de la femme âgé d’une soixantaine d’années. Sa contamination par le coronavirus a été confirmée le 28 mars dernier. La préfecture voisine de Kumamoto a recensé deux personnes quinquagénaires et septuagénaires porteuses du COVID-19. Ces dernières vivent respectivement dans les quartiers Minami et Nishi de la ville de Kumamoto.
Le Premier ministre japonais a annoncé au début du mois d’avril que le Japon avait interdit l’entrée de 49 autres pays, dont les États-Unis, le Canada, toute la Chine, la Corée du Sud et sept pays d’Asie du Sud-Est. Cela porte à 73 le nombre total de pays dont l’entrée au Japon est interdite. Le gouvernement a durci les restrictions en matière de visas et exige une quarantaine de quinze jours aux visiteurs et aux rapatriés en provenance de pays que le Japon considère comme dangereux.
Shinzo Abe a rappelé les conclusions présentées par un groupe d’experts lors d’une réunion tenue au début du mois. Il a souligné que le nombre de nouveaux cas de coronavirus est en forte progression au Japon et que le système médical est de plus en plus sous pression.