Pour la sixième année consécutive depuis que le gouvernement commence à tenir des registres en 2013, le nombre de cas de harcèlement scolaire et de brimades a augmenté. 83 % des écoles ayant répondu à cette enquête recensent au moins une situation de ce genre.
Le harcèlement scolaire est malheureusement une norme au Japon
Nous avons désormais les données pour l’année 2019, mais elles ne viennent pas avec de bons signaux. Le nombre de cas d’intimidation rapportée dans les écoles primaires, secondaires, que ce soit dans le domaine public ou privé au Japon a augmenté d’une année sur l’autre. Ils sont ainsi passés de 68 563 à 612 496. L’étude a été commandée par le ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie.
Sur plus de 37 000 écoles, 82,6 % ont signalé des incidents de harcèlement scolaire. Malheureusement, ces brimades commencent dès le plus jeune âge, à l’école primaire, avec plus de 480 000 cas signalés. Viennent ensuite les écoles secondaires, avec plus de 100 000 cas. De manière générale, plus jeune d’un enfant, le plus de chance il risque de subir un harcèlement scolaire
Les proportions sont effarantes : pour 1000 étudiants, il y a 46,5 cas signalés. C’est bien plus important que l’année dernière, avec 40,9 cas pour 1000 personnes. Concernant le type de ce harcèlement, il s’agit essentiellement de taquineries, de menaces ou d’insultes, ce qui représente plus de 60 % des cas. Et cela peut être bien plus important, avec 21 % d’étudiants qui sont frappés, sous couvert de jeu ou non. Pour 13 %, ils sont exclus des groupes ou tout simplement ignorés durant leurs études.
Pire encore, 80 % des étudiants contactés se sont dits résolus. Une petite fraction de 20 % essaie de parvenir à une résolution de leur situation. Pour qu’une affaire soit considérée comme résolue, il ne doit pas y avoir de harcèlement scolaire pendant au moins trois mois.