Ce sont des mots que l’on prononce chaque jour, souvent sans s’en rendre compte. Pour certains, ils sont devenus des réflexes que l’on emploie machinalement pour réagir à tout type de situation. Savoir dire oui et non est essentiel, alors nous vous proposons de l’apprendre gratuitement et surtout facilement via cet article !
Il existe plusieurs façons de manifester son approbation ou son refus en japonais. Il y a des manières plus formelles que d’autres, plus courantes ou plus en vogue. Nous faisons le tour avec vous ci-dessous. C’est l’occasion ou jamais d’apprendre les différentes méthodes pour briller en soirée en apprenant à vos proches de nouvelles choses…
👍 Dire « Oui » en japonais
La manière la plus simple et la plus répandue de dire oui en japonais est haï (はい). Cette formule est interchangeable avec le mot français « oui ». Il représente un accord positif lorsque l’on vous pose une question. Vous pouvez donc utiliser pour répondre quand l’on vous demande si vous allez bien, si ce que vous mangez est bon, etc.
Bien que le はい soit suffisamment poli pour correspondre dans la plupart des situations, il existe une déclinaison plus formelle : « ha ! » (は!). Il convient de prononcer cette syllabe d’un seul tenant, comme si vous aviez le souffle coupé.
Une autre méthode que l’on entend souvent, c’est le Ee (ええ). Il aide lui aussi à montrer un accord. On l’emploie essentiellement si votre interlocuteur est un proche.
Les Japonais utilisent aussi le son nasal « Un » (うん). C’est une expression plutôt décontractée qui sert à dire oui. Là encore, il faut faire attention à bien la manipuler. Globalement, on se limitera à l’utiliser lorsque l’on est avec des amis proches ou en compagnie d’une personne plus jeune que soi.
On peut employer la locution « Sôdesune » (そうですね). Cela signifie littéralement « c’est ainsi, n’est-ce pas » ou « c’est ainsi, je pense ». Elle sert à affirmer que vous êtes d’accord avec une déclaration. Par exemple, si votre interlocuteur vous explique que le temps est très frais. Vous allez répondre simplement « Soudesune… ». On peut encore contracter cette expression en sô (そう) pour la rendre plus informelle.
Enfin, les plus flemmards pourront se limiter à « aa » (ああ). Cela signifie « je vois ». Vous l’aurez compris, nous sommes dans le domaine de l’informel et il ne faut surtout pas aviser de prononcer cette réponse à votre patron s’il vous réclame un service.
Pour résumer, voici un tableau des différentes façons de dire oui en japonais.
Français | Romaji | Japonais | Avec qui la prononcer |
---|---|---|---|
Oui | Haï | はい | Tout le monde |
Oui | Ha! | は! | Personne d'un rang social supérieur / plus âgée |
- | Ee | ええ | Personne familière / proche / plus jeune |
- | Un | うん | Personne familière / proche / plus jeune |
C'est ainsi, n'est-ce pas | Sôdesune | そうですね | Tout le monde |
C'est ça | Sô | そう | Personne familière / proche / plus jeune |
- | aa | ああ | Personne familière |
👎 Dire « Non » en japonais
Il existe plusieurs manières de refuser en japonais. L’expression la plus commune pour dire non est « iie » (いいえ). Elle est passe-partout, car elle n’est pas considérée comme trop décontractée et ne donne pas non plus l’impression d’être trop dur avec votre interlocuteur. Vous pouvez par exemple l’utiliser si l’on vous demande si vous avez pris votre petit déjeuner.
De nombreux Japonais n’aiment pas refuser directement une proposition. Ils répondent alors avec « Chotto… » (ちょっと。。。). C’est une façon polie de rejeter une idée de quelqu’un avec qui vous n’êtes pas spécialement proche. Par exemple, si votre nouveau collègue de travail vous invite de dîner avec lui. Cette méthode ne se suffit pas à elle-même et il faudra inclure une phrase pour contextualiser votre refus : « j’ai quelque chose à faire, donc… » se dit « Youji ga aru node, chotto… » (用事があるので、ちょっと。。。).
On peut également dire non en japonais en recourant à l’expression « Sou demo nai » (そうでもない). Elle signifie « pas vraiment ». Elle est couramment employée au Japon pour manifester un point de vue d’une opinion opposée. Par exemple, si votre ami teste un vêtement devant vous et vous demande si vous appréciez.
L’expression « Chigai masu » (違います) est utile pour exprimer un « refus partiel ». Pour résumer, cela montre que vous ne niez pas complètement ou que vous ne dîtes pas non à l’autre partie, mais plutôt que vous essayez de faire comprendre que vous avez un point de vue différent sur la situation où le sujet donné.
Beaucoup de Japonais utilisent « Uun » (ううん) en insistant sur la première syllabe. C’est une manière très courante de dire « non » en japonais. On l’emploie plus souvent entre famille, amis ou avec des personnes proches de vous. Il ne faut pas l’user en s’adressant à un individu plus âgé que vous, ou d’un rang social supérieur.
Pour marquer une franche opposition, on peut dire « Sou wa omowanai » (そうは思わない) qui peut se traduire par « je ne pense pas, non ». Exemple : votre ami vous dit pour rigoler qu’il aimerait sauter d’un pont pour voir ce que cela fait. Vous lui répondrez sans détour en lui rappelant que vous ne plaisantez pas avec cela. Dans ce type de situation, on peut employer cette expression.
Plus rarement, on entend un « dame ! » (だめ!). Cette expression est utilisée pour manifester un refus catégorique et réfère au domaine de l’interdit. C’est pour cela que la formule est généralement accompagnée d’un signe de croix avec les bras.
La formule « Iie, Kekkou desu » (いいえ、結構です) est l’équivalent de notre « non, merci » en japonais. Elle n’est pas considérée comme très amicale et sert surtout à marquer un non indéfini. On l’entend souvent sans le « Iie », avec juste le « Kekkou desu ».
On entend parfois les Japonais dire non avec l’expression « Tabun » (たぶん) qui signifie « peut-être ». Son utilisation va dépendre du contexte, par exemple si vous êtes incertain et que vous ne souhaitez pas ouvertement dire non.
Dans la même idée, on peut employer le terme « muzakashii » (難しい) qui signifie « c’est difficile ». Nous l’entendons également parfois en français dans certaines discussions « je ne sais pas, tu comprends, c’est difficile… ».
Enfin, l’expression passe-partout « sumimassen » (すみません) qui sert à s’excuser est aussi déployée par certains Japonais pour témoigner un refus. Plus précisément, cela renvoie à demander pardon de ne pas pouvoir honorer une requête. Vous pourrez l’utiliser avec votre supérieur ou des personnes que vous devez respecter.
Pour résumer, voici un tableau des différentes façons de dire non en japonais.
Français | Romaji | Japonais | Avec qui la prononcer |
---|---|---|---|
Non | iie | いいえ | Tout le monde |
Oui | Ha! | は! | Personne d'un rang social supérieur / plus âgée |
Donc... | Chotto... | ちょっと。。。 | Tout le monde |
Pas vraiment | Sou demo nai | そうでもない | Tout le monde |
Ce n'est pas vraiment ça | Chigai masu | 違います | Tout le monde |
- | Uun | ううん | Personne familière / proche / plus jeune |
Je ne pense pas, non. | Sou wa omowanai | そうは思わない | Tout le monde |
Non ! | dame ! | だめ! | Tout le monde |
Non, merci | iie, kekkou desu | いいえ、結構です | Tout le monde |
Peut-être | Tabun | たぶん | Personne familière / proche / plus jeune |
C'est difficile | muzakashii | 難しい | Tout le monde |
Désolé | sumimassen | すみません | Tout le monde |