L’enseignant, bien que respecté, a été logiquement réprimé par son université privée. L’incident se serait déroulé lors d’un raid de culotte impromptu par le professeur, en pleine ville.
L’université Keio est l’une des meilleures écoles d’excellence privées du Japon. Elle a formé de nombreuses têtes pensantes qui ont depuis des dizaines d’années dirigé le Japon, comme des PDG, des Premiers ministres, des astronautes ou encore des nominés au prix Nobel. Si l’on souhaite tracer la parallèle avec des standards occidentaux, nous pouvons aisément la mettre au même niveau qu’Harvard pour les États-Unis, Oxford pour le Royaume-Uni.
Il est donc plus qu’étonnant de se dire qu’un professeur respecté, Seimei Shiratori, connait une fin de carrière si tragique. Les faits remontent au 17 novembre, en début d’après-midi. L’enseignant au département de physique appliquée de physico informatique de l’université s’est promené dans les rues de la ville d’Ichikawa (préfecture de Chiba). Lors de sa marche, il repère un soutien-gorge et une culotte, appartenant à une femme, qui séchait alors au balcon d’un premier étage.
Il n’hésitera pas à l’escalader, et à se saisir des vêtements intimes, évalués par la presse nippone à 400 ¥. C’est le mari de la propriétaire de cette lingerie qui a perçu le professeur en flagrant délit, et qui a crié au voleur. L’universitaire, de 56 ans, a fui au plus vite, mais la police l’a repéré et l’a appréhendé quelques rues plus loin. Depuis, il a avoué le vol en disant « il ne fait aucun doute que j’ai volé des sous-vêtements ».
Quelques heures plus tard, l’université a tenu à réagir, afin de clarifier la situation : le vol ne s’est pas déroulé au sein même de l’université, et n’a pas concerné d’étudiante. Cependant, elle a expliqué qu’il était « très regrettable que l’un de nos professeurs ait été arrêté. Nous confirmons actuellement les faits et nous prendrons des mesures strictes. » Keio est la plus ancienne université privée du genre au Japon, datant de 1859.
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