Enfin, comme diront certains. Après plusieurs jours de flambées progressives, la capitale japonaise connait une baisse relativement importante. Tokyo a en effet confirmé 292 nouveaux cas de COVID-19 dimanche, lesquels sont passés sous la barre des 300 pour la première fois en quatre jours, a précisé le gouvernement métropolitain.
Une baisse momentanée ?
Ce chiffre intervient après que le total quotidien national ait dépassé 1 500 cas ces derniers jours. La population est en état d’alerte tandis que les autorités des grandes villes ont été contraintes de réimposer des restrictions à certaines entreprises pour faire face à la résurgence du virus.
Si l’on tient compte du chiffre de dimanche à Tokyo, la ville compte désormais 13 455 personnes contaminées. En juillet dernier, Tokyo avait relevé son niveau d’alerte à la pandémie au plus haut des quatre niveaux, ce qui signifie que « les infections se propagent ».
La Gouverneure Yuriko Koike avait prévenu vendredi que Tokyo pourrait déclarer une situation d’urgence pour la capitale, alors même que le gouvernement a totalement levé l’état d’urgence fin mai. Toutefois, des mesures ont été prises. Les autorités métropolitaines ont exigé que les établissements proposant des boissons alcoolisées et les salons de karaoké ferment tôt à 22 heures, pour éviter toute nouvelle propagation du virus, à compter du lundi et jusqu’à la fin du mois d’août.
De plus en plus de cas d’infection ont été signalés, principalement dans les centres-villes, et les préfectures d’Osaka et d’Aichi suivent le mouvement.