D’après un groupe de réflexions sur l’environnement allemand, le Japon a été désigné comme étant le pays le plus touché par les conditions météorologiques extrêmes en 2018, liées au climat. Cela renvoie principalement aux averses torrentielles, et aux vagues de chaleur prolongées qui ont frappé l’été dernier. Des records ont notamment été battus.
L’impact du climat et du réchauffement se font ressentir
De tout temps, le Japon a été frappé par des évènements climatiques malheureux et souvent désastreux. Tremblements de terre, tsunamis, vagues de sècheresse… cependant, sous l’impact du réchauffement de la planète, des phénomènes météorologiques extrêmes se montrent de plus en plus fréquents, mais également intenses.
C’est par exemple le cas de la sècheresse et des vagues de chaleur qui ont touché, lors de l’été 2018, mais parallèlement de 2019 aussi, le pays du soleil levant. Des records ont fait grimper le mercure jusqu’à 41,1 °C dans la ville de Kumagaya, près de Tokyo, en juillet. Mais plus globalement, une grande partie du Japon a été frappée par cette chaleur extrême, persistante durant quasiment deux mois.
Les experts du Japon s’interrogent sur le climat
Ce groupe de réflexions a classé les pays en fonction de leur vulnérabilité aux évènements météorologiques extrêmes. C’est évidemment le Japon qui s’est classé au premier rang, en termes de mortalité, de fréquence, mais également de perte économique suivant son climat. Si le pays est incroyablement bien préparé pour faire face à des tremblements de terre, des centaines de morts sont toujours, malheureusement, à dénombrer en cas de forte chaleur. Avec une population de plus en plus âgée, ce nombre pourrait bien grimper, quand bien même de meilleures précautions sont adoptées.
En ce qui concerne les montées de températures, c’est un phénomène qui se montre exponentiellement intense et récurrent. Les responsables du groupe de réflexions ont d’ailleurs noté que plusieurs phénomènes météorologiques, canicule y compris, ne se seraient pas déroulés sans le réchauffement de la planète. Au cours des 20 dernières années, près de 500 000 personnes sont décédées à travers le monde, 3,54 milliards de dollars ont été causés directement par des phénomènes météorologiques extrêmes.