L’information pourrait faire sourire si le sujet n’était pas aussi grave. De véritables bandits se sont emparés de 6000 masques chirurgicaux, volés dans les réserves de l’hôpital de Kobe. En raison de la menace du coronavirus COVID-19, les craintes sont croissantes et ce type d’acte pourrait se reproduire.
Pénurie de masques chirurgicaux
La Chine (et l’OMS) l’avait annoncé il y a désormais quelques semaines, il y a une pénurie urgente de masque chirurgicaux en Asie. Si plusieurs entreprises ont décidé d’en produire, afin d’équiper leurs employés et même en distribuer à la population, ce n’est pas le cas du Japon. Dans le pays du soleil levant, il est dorénavant pratiquement impossible de se procurer un masque dans certaines régions.
Que ce soit par prévention ou par peur de contaminer l’autre, bon nombre de personnes en Asie se sont ruées dans les pharmacies et les magasins qui en commercialisaient. Les hôpitaux figurent malheureusement parmi les cibles les plus touchées. Et comme si la situation ne suffisait pas, des vols ont lieu, occasionnellement.
Un braquage de 6000 masques à Kobe
L’hôpital de la Croix-Rouge de Kobe a été la cible d’un vol de masques majeur. Le 13 février dernier, quatre caisses ont été subtilisées dans l’entrepôt de l’édifice. Il s’agit de 12 boîtes de masques différentes, qui contenaient chacune 30 paquets de 50 masques. Les médecins ont estimé à 6000 le nombre d’exemplaires ayant été dérobés.
Selon les médias japonais, la perte est évaluée à 40 000 ¥, soit environ 330 €. Le prix pourrait être, en réalité, bien supérieur, compte tenu de la situation de pénurie actuelle. Une investigation est en cours, la salle étant généralement fermée à clé.
L’hôpital se veut rassurant et a affirmé que suffisamment de masques sont stockés pour équiper le personnel. Pour le moment.