Ces derniers jours, une rumeur apparaissait en Corée du Sud. À l’occasion des Jeux olympiques de Tokyo qui doivent toujours se tenir à l’été prochain, les dirigeants nippons auraient invité le chef d’État nord-coréen Kim Jong Un à y assister. Une rumeur aujourd’hui démentie par un responsable japonais.
Des tensions toujours palpables
Depuis la colonisation forcée de la Corée par le Japon au début du XXe siècle, les relations se sont largement dégradées. La Corée du Nord, en particulier, continue de cultiver la haine de l’agresseur japonais, au même titre que l’agresseur américain. Toujours au XXe siècle, la Corée du Nord avait notamment pris en otage plusieurs citoyens japonais, dans la majorité n’est toujours pas rentré au pays, plusieurs décennies après. C’était d’ailleurs un des sujets d’échanges entre nouveau président américain, Joe Biden, ainsi que le Premier ministre japonais, récemment.
Aujourd’hui, Kim Jin-pyo, qui a dirigé le groupe lors d’une visite de trois jours à Tokyo jusqu’à samedi, vient d’expliquer qu’un responsable japonais de haut grade lui avait dit que si le dirigeant nord-coréen vous l’assistait aux JO en juillet prochain, il faudrait davantage d’efforts. À l’heure actuelle, il est même impossible d’affirmer que la Corée du Nord participera de manière sportive aux Jeux olympiques de Tokyo.
C’est pourtant l’objectif. Le président du comité d’organisation olympique de Tokyo, Yoshiro Mori, a souhaité une coopération bilatérale afin de contenir d’une part la propagation du virus est de mener des échanges sportifs et culturels. D’ailleurs, des groupes de taekwondo au Japon et en Corée du Nord se sont associés pour réaliser des performances communes, initialement prévues en 2020.
Toutefois, en raison du contexte géopolitique instable ainsi que la propagation du virus au Japon et en Corée du Nord, toutes les échéances peuvent voler en éclats en quelques minutes.
