La nièce de l’empereur Naruhito du Japon, la princesse Mako, a confirmé sa détermination à se marier avec Kei Komuro. Au pays du soleil levant, certains contestent cette union, puisque ce dernier appartient à la classe roturière. Pour la princesse, il s’agit pourtant d’un « choix nécessaire pour nous de vivre tout en protégeant nos sentiments ».
Une union qui divise
Cela fait déjà plus de 3 ans que la princesse Mako, 29 ans, a annoncé son intention de se marier. Régulièrement, elle réaffirme la puissance de ses sentiments à l’égard de Kei Komuro, auprès de l’opinion publique. D’après elle, elle a la compréhension de ses parents, et le soutien de ces derniers.
Elle reconnaît toutefois qu’au sein même de son entourage dynastique, certains perçoivent négativement cette union. L’opinion publique, surtout les jeunes, est plutôt favorable à un mariage qui bouleverserait les codes de la dynastie japonaise. Les conservateurs, eux, souhaitent qu’elle épouse une personne de la haute société.
Mako et Komuro se sont rencontrés en tant que camarades de classe à l’université chrétienne internationale de Tokyo. C’est surtout en raison de la presse hebdomadaire et des magazines que le plus grand nombre a été mis au courant. Les médias ont pu se procurer des rapports de problèmes financiers impliquant notamment la mère de Komuro ainsi que son ancien fiancé. Un comble pour une union de la plus haute importance au Japon.
Un mariage reporté
Si l’intention de se marier remonte à septembre 2017, les préparatifs prennent du temps. Beaucoup de temps. En février 2018, la princesse estimait qu’il manquait de temps pour faire suffisamment de préparatifs, et l’ensemble des cérémonies nécessaires ont été reportées en 2020. Mais en raison de la pandémie de coronavirus, tout est une nouvelle fois bousculé. La princesse, elle, ne perd pas espoir et souhaite un dénouement 2021.
Il faudra également qu’il y ait « une réponse appropriée » aux problèmes financiers concernant la famille de Kumuro, selon Akishino (le prince héritier).