Premier manga du monde

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En France, les mangas et leurs adaptations en anime ont fait leur apparition à la télévision dans les années 1970. Plus que centenaire, cette bande dessinée japonaise est devenue un véritable phénomène international. Dans cet article, nous allons voir quel est le premier manga du monde.

L'ancêtre du manga

Choju Jinbutsu Giga

Datant des XIIe et XIIIe siècles, les parchemins connus sous le nom de Choju Jinbutsu Giga (ou Caricatures de personnages de la faune) constituent le plus ancien exemple de narration séquentielle dans l’art japonais, ce qui leur a valu d’être surnommés les premiers mangas du monde.

Le terme « manga » a été codifié en 1798, l’année même où Santō Kyōden a publié son livre d’images Shiji no yukikai, qui est considéré comme la première version réelle de manga par certains historiens.

Le premier manga du monde

Le premier manga moderne a été publié en 1902 par Kitazawa Rakuten sous le nom de Tagosaku to Mokubē no Tōkyō-Kenbutsu. Il comportait quatre cases par page et des textes dactylographiés.

Par la suite, les éditeurs japonais ont pris exemple sur les périodiques de langue anglaise et ont sorti, dans les années 1920, des magazines mensuels axés sur les mangas, destinés d’abord aux garçons (Shounen Club), aux filles (Shojo Club) puis aux jeunes adultes (Yonen Club).

Après la Seconde Guerre mondiale, le Japon s’est retrouvé sous l’occupation des États-Unis. Cette période a marqué un tournant dans le développement du manga. En effet, les Américains ont apporté avec eux leurs propres bandes dessinées et dessins animés, tels que les œuvres de Disney, Mickey Mouse et Bambi, laissant ainsi une forte impression sur les futurs mangakas.

Au moment où la production de mangas prend définitivement son envol, Tezuka Osamu, passionné de dessin et fan de films hollywoodiens (notamment les dessins animés de Walt Disney), réinvente le genre en 1947 avec la publication de Shin Takarajima (La Nouvelle île au trésor). Il apporte un nouveau style, un graphisme épuré, des mouvements et de l’action : le succès est immédiat ! Son œuvre la plus connue est sans conteste Astro Boy.

Dans les années 1950 et 1960, le manga connaît un véritable engouement au Japon. Des magazines de prépublication (recueils de mangas), qui avaient été publiés mensuellement, étaient désormais publiés hebdomadairement. Dans le sillage de Tezuka, toute une génération de mangakas se lance dans les mangas d’aventure. Ils dessineront et écriront à un rythme effréné pour satisfaire un public toujours plus avide.

Tagosaku to Mokubē no Tōkyō-Kenbutsu
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