Les restrictions de voyage commençant enfin à être levées un peu partout à l’approche de cet été, il est tentant pour plusieurs de commencer à penser sérieusement à planifier des vacances. Bien qu’il reste encore quelques restrictions pour entrer au Japon (notamment présenter un test de coronavirus négatif) et ne pas se trouver dans ce que le gouvernement appelle un pays à haut risque 14 jours avant l’arrivée, il est à nouveau assez facile d’entrer au Japon. En effet, si vous êtes Français ou Belge, à la surprise de plusieurs, il n’est même pas nécessaire de demander un visa de voyage au préalable comme il faut le faire avant de voyager dans la plupart des nations non européennes. Par conséquent, voyager au Japon n’a jamais été aussi simple. Cela dit, il a n’en a pas toujours été ainsi.
Ces dernières années, les titulaires de passeports délivrés par les 66 pays (y compris tous les pays de l’UE) ou régions sont dispensés de visa pour les visites d’une durée maximale de 90 jours. Cela a bien sûr changé pendant la pandémie, puisque le Japon a réémis un mandat pour les ressortissants de 152 pays (dont l’UE, une fois encore) qui ont besoin d’un visa pour entrer dans le pays.
Les citoyens de l’UE peuvent rester au Japon pour 90 jours sans visa. Pour ceux qui souhaitent rester plus longtemps, que ce soit pour des raisons scolaires, professionnelles ou de loisirs, les demandes doivent être faites auprès de l’ambassade de Paris ou de Bruxelles. Dans le même ordre d’idées, pour ceux qui se rendent au Japon par des vols non directs, il est crucial de savoir à l’avance s’il faut demander un visa à l’avance. Même si vous atterrissez simplement dans un autre pays et ne quittez pas l’aile internationale d’un aéroport, vous devez parfois demander une autorisation de voyage automatique. De temps en temps, l’option la moins chère est de prendre un vol vers un pays où vous avez une longue escale. Si vous voulez quitter l’aéroport, à Delhi ou à Hanoï (deux destinations d’escale populaires pour aller au Vietnam), vous devrez bien sûr demander un visa de voyage pour l’Inde ou un visa de voyage pour le Vietnam, respectivement.
Il existe également un permis de rentrée au Japon de type tampon, qui, collé dans un passeport étranger ou un autre document de voyage, fait office de visa de rentrée. Les personnes qui voyagent hors du Japon pendant plus d’un an sont tenues d’avoir un permis de rentrée. Normalement, le permis de rentrée est appliqué sur le passeport sous la forme d’une vignette autocollante. Pour ceux qui n’ont pas de passeport valide, un permis de rentrée de type livret sera délivré en même temps que le timbre du permis de rentrée. Dans le nouveau système en vigueur depuis juillet 2012, la durée maximale d’un permis de rentrée est de six ans.
Fin 2022, le Japon introduira un système de visa électronique similaire à celui de ses voisins sud-coréens. Dans cette perspective, des milliers de personnes prévoient de commencer à planifier leur escapade japonaise dans les prochains mois, pendant que c’est encore facile et gratuit.
Cet article a été réalisé en collaboration avec le site Demandevisa.fr.