Rêver de tuer ses parents, être paralysé dans le même quotidien pendant des mois voire des années, se plaire dans la solitude. Voici peut être quelques éléments qui pourraient définir le genre de maux que ressentent les Hikikomori.
Cette expression désigne les personnes qui restent emmurées pendant des mois (il en faut plus de 6 avant d’être considéré comme un hikikomori) sans avoir de contact avec l’extérieur. Cette véritable spirale sans fond, de plus en plus de Japonais la connaissent. Dans leur chambre, ils vivent dans un environnement toxique mais néanmoins confortable, et établissent un lien « inextricable » avec leur confort.
En plus d’un isolement quasi-total sur le monde extérieur (ils sont souvent actifs sur le web et s’informent des nouveautés sociétales), les Hikikomori ne communiquent presque pas. Le plus souvent, leurs seules discussions consistent en des échanges avec d’autres individus qui sont dans la même situation qu’eux. Les points communs rapprochent et ils peuvent aisément se comprendre. Dans quelques cas, quand la personne affectée vit encore chez ses parents, comme c’est le cas dans ce documentaire, elle peut être amenée à échanger avec sa mère, mais on se rend compte que c’est très léger…
On vous laisse regarder l’entièreté du documentaire, et n’hésitez pas à nous faire part de vos impressions !