Alors que le Japon se veut rassurant sur l’état de progression du coronavirus aux quatre coins de l’archipel, plusieurs sites touristiques majeurs vont fermer cet été. Le plus marquant d’entre eux est certainement l’ascension du mont Fuji, qui concerne chaque année des milliers de visiteurs.
Touristes ou habitants japonais, tout le monde veut avoir grimpé le mont Fuji au moins une fois dans sa vie. Chaque année, des hordes entières d’alpinistes, professionnels et amateurs se lancent dans l’ascension de la plus belle montagne du Japon. Que ce soit en fin d’après-midi ou en début de matinée, chacun peut admirer le lever ou le coucher du soleil une fois au sommet, profitant alors d’une vue inoubliable. Toutefois, il semble que cette pratique ne sera pas possible cette année.
Au vu de l’évolution du coronavirus et surtout de la concentration de personnes chaque été au même endroit, le mont Fuji n’accueillera pas d’alpiniste entre le 10 juillet et le 10 septembre prochain. Plusieurs préfectures proposent des routes pour grimper au sommet : les plus importants, celles de Shizuoka et de Yamanashi viennent de fermer leurs portes. Il s’agit d’une première, depuis 1960.
Pour rappel, la montagne est un site classé au patrimoine culturel mondial de l’Unesco, qui a notamment attiré environ 236 000 grimpeurs en 2019. Les chiffres proviennent du ministère de l’Environnement nippon. Au total, il existe quatre itinéraires possibles, avec des cabines qui permettent aux voyageurs de se reposer et de se ravitailler à mesure qu’ils progressent dans la montagne.