Ça y est, le Japon commence à envisager d’assouplir ses restrictions de voyage. Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, le pays du soleil levant a rapidement pris les devants en fermant l’ensemble de ses lisières aux étrangers. Plusieurs aéroports étaient notamment en pause. Depuis quelques semaines, le pays a considérablement jugulé la pandémie, et n’a pas recensé de morts pour la première fois.
Relancer timidement les flux
Comme nous vous l’avions rapporté il y a quelques jours, les frontières pourraient rapidement s’assouplir avec certains pays spécifiques. L’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Vietnam ou encore la Thaïlande, voici les principaux candidats que le Japon envisagerait d’accepter sur son territoire. Les frontières devraient s’ouvrir cet été, selon des sources gouvernementales relatées par la presse japonaise.
Cette ouverture des frontières sera progressive. Un premier quota de 250 personnes quotidiennes sera admis. Pour le moment, il ne touche que les hommes d’affaires, ce qui comprend les cadres, les ingénieurs, bref, ceux dont la mission est d’abord professionnelle. Le tourisme n’est donc pas concerné, il faudra encore patienter quelques semaines pour en savoir davantage.
À la date du 11 juin 2020, une interdiction d’entrée est toujours en vigueur pour 111 pays et régions du monde. Quiconque était présent dans l’un de ces pays doit obligatoirement passer par 14 jours de quarantaine une fois débarqué au Japon (ou l’entrée est directement refusée, quand c’est possible).
Mettre en place des tests
Pour faciliter le processus, le gouvernement pourrait adopter un protocole très strict. La mesure n’a rien d’anodin, puisqu’elle pourrait permettre de relancer l’économie du tourisme, crucial au Japon. Le ministre des affaires étrangères japonais rappelle que 180 pays et régions du monde ont imposé des restrictions de voyage au pays du soleil levant. L’assouplissement des interdictions de déplacement doit être réciproque, toujours selon le ministère.
Récemment, l’Europe aurait proposé de rouvrir progressivement ses frontières, d’abord dans l’espace Schengen, puis les frontières extérieures. Le Japon rappelle que selon la situation, la liste sera étendue à d’autres pays. Selon toute vraisemblance, les prochains candidats seraient les voisins chinois et sud-coréens, en compagnie des États-Unis.