Le Japon va encore plus loin et interrompt tous les vols pendant 30 jours

Nous apprenons, ce mercredi 1er décembre, que le ministère des Transports japonais a ordonné aux compagnies aériennes d’interrompre les réservations de vols à destination du Japon pendant un mois. Cette mesure a été prise en raison des craintes croissantes suscitées par la variante omicron du coronavirus qui est présent dans le pays.

Une "mesure d'urgence"

Selon le ministère, il s’agit d’une « mesure d’urgence ». Il est à noter que les personnes ayant déjà effectué des réservations pourront toujours se rendre au Japon, mais en respectant des conditions strictes.

Pourquoi une décision aussi soudaine ? Cela fait suite à la déclaration d’un deuxième cas de la variante omicron dans le pays. Ce variant a été décelé chez un homme d’une vingtaine d’années qui est revenu du Pérou.

Ce n’est pas tout : il a également été annoncé que le pays interdirait à partir de jeudi tous les voyageurs étrangers en provenance d’Afrique du Sud et de neuf autres pays de la région, y compris les résidents étrangers qui rentrent dans le pays. En clair, à compter de jeudi, tous les voyageurs étrangers en provenance d’Afrique du Sud, d’Eswatini (anciennement Swaziland), du Zimbabwe, de Namibie, du Botswana, du Lesotho, du Mozambique, du Malawi, de Zambie et d’Angola se verront refuser l’entrée au Japon pendant un mois, sauf circonstances exceptionnelles.

Les restrictions ne s’appliquent pas aux ressortissants japonais qui reviennent de ces 10 pays. En revanche, ces derniers devront être isolés dans un établissement désigné par le gouvernement pendant 10 jours, suivis de quatre jours supplémentaires dans un endroit de leur choix, et subir un test de dépistage de la COVID-19 tous les trois ou quatre jours.

Un revirement de stratégie

Cette annonce semble plus radicale que les restrictions imposées par le Japon pendant la majeure partie de l’année dernière. À cette époque, le pays interdisait les voyages à l’étranger, mais autorisait les résidents étrangers et les ressortissants japonais à rentrer dans le pays.

Rappelons qu’hier, 30 novembre 2021, le gouvernement a interdit tous les voyages internationaux, à l’exception des résidents étrangers, de leurs conjoints et de leurs enfants. Les Japonais et les résidents étrangers en provenance de sept autres pays où la variante omicron a été détectée devront être isolés dans un établissement désigné pendant six jours. Ces sept pays sont Israël, l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, Trinité-et-Tobago, le Venezuela et le Pérou.

Quant aux personnes en provenance de 31 autres pays et régions (dont la France), elles devront être isolées dans un établissement désigné pendant trois jours à leur retour au Japon et s’autoisoler chez elles ou dans un endroit de leur choix pendant 11 jours supplémentaires.

Enfin, il a été annoncé que le plafond quotidien d’entrée dans le pays, qui avait été relevé à 5 000 la semaine dernière, serait de nouveau abaissé à 3 500.

Source : JapanTimes

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Nox

Ils sont tarés ces japs… Je doute que ce genre de pseudo-mesure soit particulièrement efficace. Et il me semble clair qu’ils ne font que soigner un effet d’annonce lié à un Covid impossible à ignorer pour le public. Pire encore que chez nous. Apparences, apparences. Si seulement ils étaient aussi investis sur des sujets déjà bien vieux tels que les morts au travail, l’alcoolisme, les suicides, la prostitution des mineurs, les abus au travail ou les tortures scolaires (auxquelles les institutions participent même parfois, sans jamais être sanctionnées). Mais tant qu’ils peuvent prétendre que les problèmes n’existent pas, pas de raison de faire quoi que ce soit. Explorer comment le Covid semble avoir été vécu au Japon depuis début 2020, c’est franchement croustillant je trouve. Un japonais me disait sur un forum que le Japon était bien trop habitué à la paix. Au vu de ce que révèle le problème Covid, je suis tenté de le croire.