Vous en avez sûrement entendu parler, un incendie terrible a fait 34 morts dans un studio d’animation bien connu. D’origine criminel, les enquêteurs et responsables japonais ont ouvert rapidement une enquête afin de déterminer les raisons exactes de cet incendie, le départ du feu mais également la situation à l’intérieur.
Une tuerie inédite
Depuis des décennies, c’est le pire massacre de masse commis au Japon. Ce jeudi, 34 personnes sont déjà mortes après qu’un homme ayant crié “Mourez!” ait fait irruption dans le bâtiment, et ait mis le feu. Pour y arriver, l’individu a utilisé un sceau d’essence, qu’il avait préalablement versé à l’entrée du bâtiment, avant d’y mettre feu. Les employés étaient alors condamnés, ne pouvant pas atteindre l’entrée principale.
Le bilan est dramatique : d’abord, les secours qui sont entrés ont directement été mis au contact de 19 personnes décédées, empilées les unes sur les autres dans un escalier allant du troisième étage à une porte menant sur le toit. Nul doute qu’elles essayaient d’atteindre le toit afin d’échapper à la fumée, qui provoquait une asphyxie générale et des douleurs intenses pour les personnes emprisonnées.
Les normes étaient respectées
Malheureusement, l’enquête vient tout juste de démontrer que, si la porte pouvait bien être ouverte de l’intérieur, la fumée de l’incendie s’est répandue si rapidement que les victimes n’ont même pas eu le temps d’atteindre la porte du toit. C’est dire la vitesse de propagation et la violence de l’incendie. Selon l’avocat du studio Kyoto Animation, victime de cet acte criminel, les employés avaient connaissance de la porte du toit, et connaissaient les deux endroits où elles étaient stockées. Ainsi, elles ont pu réagir, mais en vain.
Dorénavant, les inspecteurs japonais tentent de répondre à la question : comment réagir au mieux dans de telles situations ? Difficile, car les mécanismes d’été n’étaient pas bien compliqués pour ce genre de studio. Généralement, la porte s’ouvre par la clé ou par un bouton, ce qui facilite grandement le temps de réaction. Malheureusement, sur les 26 personnes qui ont déjà été autopsiées, 20 ont été brûlées, 3 ont été intoxiquées au monoxyde de carbone et 2 ont été asphyxiées. La cause de la mort de la dernière personne et pour le moment indéterminée.
Enfin, les responsables de la prévention des incendies ont déclaré à un comité de l’assemblée de la ville que tout dans le bâtiment était conforme au code de la prévention des incendies. Pour le moment, les enquêteurs se concentrent sur les raisons pour lesquelles autant de vie ont été perdues, afin de voir si oui ou non, l’ensemble des conditions de prévention était respecté.