Sous l’effet du coronavirus, le Japon décide de hausser le ton et réfléchi à fermer plusieurs de ses frontières. Certains pays européens sont désormais listés et ne pourront bientôt plus envoyer de personnes, jusqu’à nouvel ordre.
Les frontières du Japon se referment
Selon des sources gouvernementales, le Japon étudie la possibilité de durcir sa réglementation relative aux voyages en provenance d’Europe du fait de la récente augmentation du nombre de cas de coronavirus dans ce pays. Les voyageurs étrangers en provenance d’Islande, de certaines régions d’Italie, d’Espagne et de Suisse se verront notamment interdire l’entrée sur le territoire japonais. Dans le même temps, les autorités recommandent aux voyageurs d’Europe et d’Asie du Sud-Est de se mettre en quarantaine pendant 14 jours, peu importe s’ils présentent des symptômes.
Il est probable que l’interdiction de pénétrer sur le territoire couvrira les régions du Val d’Aoste, du Trentin-Haut-Adige, du Fruili-Venezia Giulia et de la Ligurie, dans le nord de l’Italie. Rappelons que le Japon avait déjà fermé ses frontières à cinq autres régions du nord du pays, où les cas de coronavirus ont fortement progressé, ainsi qu’à certaines parties de la Corée du Sud, de la Chine et de l’Iran. Les provinces espagnoles de Madrid et de La Rioja ainsi que le Pays Basque pourraient également être soumis à l’interdiction d’entrée, selon certaines sources.
Les citoyens étrangers qui ont visité l’un de ces endroits moins de 14 jours avant leur arrivée au Japon seront expulsés. « Il faut renforcer encore les mesures aux frontières » a souligné Takaji Wakita, le président du groupe d’experts et directeur de l’Institut national des maladies infectieuses.
De leur côté, les États-Unis ont annoncé des interdictions de voyage similaires concernant d’autres pays. Quant à l’Union européenne, elle réfléchit à une interdiction de 30 jours pour les entrées non-essentielles au sein de son territoire.