L’évacuation de ressortissants depuis la ville de Wuhan à bien des répercussions. La presse fait état de trois nouveaux cas de Japonais ayant été testés positifs au coronavirus. Au sein de l’archipel, les questions se multiplient et la crainte d’une contagion générale à l’approche des JO grandit.
Les Japonais face au coronavirus
Lorsque l’avion était arrivé en terre japonaise, trois personnes avaient été contrôlées positives pour le coronavirus. Comme nous vous le rapportions dans un article, la quasi-totalité des gens avait choisi de se présenter à un test, en Chine. Trois individus avaient refusé. Le Japon, juridiquement, ne peut forcer quiconque à se soumettre à une telle procédure.
Aujourd’hui, la situation s’envenime. Trois nouvelles personnes viennent tout juste d’être identifiées comme contaminées. L’un des 3, un homme d’une quarantaine d’années qui souffrait de fièvre et de toux, avait pourtant été testé négatif. Initialement diagnostiqué comme victime d’une pneumonie, les autorités ont plus tard confirmé qu’il s’agissait en réalité du virus actuel.
Un autre avion devrait décoller en direction de la Chine
L’évacuation n’est pas finie. Il reste encore quelques centaines de Japonais qui sont emprisonnés à Wuhan, et le gouvernement entend bien les épauler. Si la procédure d’évacuation n’est pas populaire au Japon, Shinzo Abe demeure ferme. Le Japon a d’ailleurs envoyé un courriel à ses citoyens de la province chinoise pour les notifier du prochain décollage. Également, le pays du soleil levant négocie avec la Chine pour faire avancer la situation sur place.
De nouvelles mesures strictes sont entrées en vigueur au Japon, afin de restreindre la propagation du virus. Les frontières sont de plus en plus fermées, les vols en direction de la Chine sont limités, voire annulés. Comme nous vous le rappelions en introduction de cet article, les Jeux olympiques de Tokyo de cet été demeurent l’objectif premier des autorités nippones. Une contagion généralisée serait catastrophique pour le pays, d’un point de vue sanitaire, économique et diplomatique.