Le fondateur et le studio Ufotable condamnés pour fraude fiscale

Nous apprenons aujourd’hui, par le biais du site Livedoor, que le fondateur du studio d’animation ufotable (Demon Slayer, Fate/Zero), Hikaru Kondo a été jugé coupable. L’affaire portait sur la violation d’une loi de l’impôt sur les sociétés. Au total, le tribunal de Tokyo a jugé que l’homme, ainsi que le studio d’animation, ont fraudé 138 millions de yens, ce qui représente 1 077 228 euros.

Le studio d’animation réagit

Le fondateur du studio d’animation Hikaru Kondo a ainsi été condamné à 20 mois de prison avec un sursis de trois ans. De son côté, le studio, qui est toujours en charge de la deuxième saison de l’anime Demon Slayer, doit verser une amende de 30 millions de yens.

L’organisme a d’ailleurs tenu à réagir rapidement en publiant sur son site Internet une déclaration confirmant cette nouvelle sanction.

« Aujourd’hui, notre société et un représentant ont été condamnés pour avoir violé les lois sur l’impôt sur les sociétés. Nous nous excusons sincèrement auprès de nos fans qui ont soutenu nos œuvres, ainsi qu’auprès de toutes les autres parties concernées, pour toute préoccupation ou tout désagrément causé par cette situation. »

Le studio d’animation indique prendre cet incident comme une opportunité pour faire des efforts supplémentaires et assurer sa conformité avec les lois et règlements. Par ailleurs, la somme a d’ores et déjà été remboursée au moment où les accusations ont été déposées, selon ufotable.

Concrètement, de quoi s’agit-il ?

Kondo, le fondateur, a été reconnu coupable d’avoir transféré les revenus des cafés de Tokyo géré par le studio d’animation dans un coffre-fort à son domicile. Ensuite, il aurait fait de fausses déclarations de revenus en 2015, 2017 et 2018.

La manœuvre aurait permis de dissimuler environ 441 millions de yens au bureau régional des impôts de Tokyo. À l’époque, cela lui aurait permis d’échapper à une imposition à hauteur de 850 000 € (109 millions de yens).

Le tribunal de Tokyo ne s’arrête pas là, puisque dans une déclaration, il a indiqué que la femme du fondateur est également concernée. Elle occupait alors le rôle de comptable de la société. D’après une enquête, elle aurait été « forcée » à falsifier les comptes, mais aurait constamment hésité à le faire.

Enfin, il est utile de relever que le studio d’animation s’en tire relativement bien. À l’origine, les procureurs souhaitaient infliger à ufotable une amende de 40 millions de yens (soit 10 millions de plus) pour fraude fiscale.

Source : Livedoor

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