Les Jeux olympiques de Tokyo, initialement programmés pour l’été 2020, devaient être une immense fête internationale. La grande majorité des pays issus des quatre coins du globe devaient se rassembler dans le cadre de cet événement sportif. Pour le Japon, c’était l’occasion de recevoir une exposition unique, et de catapulter son tourisme dans une nouvelle dynamique.
Tokyo revoit sa position
Malheureusement, les Japonais semblent de moins en moins enclins à organiser la compétition. Le contexte de pandémie de coronavirus n’aide pas, et devrait encore planer sur la prochaine édition. Selon une enquête réalisée par deux organes de presse japonais, 51,7 % des personnes interrogées souhaitent l’annulation ou le report des futurs JO. 46,3 % à peine sont donc en faveur d’une reprise.
Certes, le sondage a été fait par entretien téléphonique sur un échantillon relativement réduit, de 1030 réponses. Néanmoins, il traduit une véritable dynamique, qui contraste nettement avec l’enthousiasme général d’il y a un ou deux ans.
On apprend notamment que 31,1 % des participants souhaitent la tenue des JO, mais dans un format réduit. Cela fait principalement référence à des épreuves sans spectateur, une première dans l’histoire. 15,2 % désirent voir se dérouler une édition normale, malgré les risques de contamination du coronavirus.
Report ou annulation ?
Dans un premier temps, les JO ont été reportés en été 2021. Rapidement, le gouvernement japonais a fait savoir qu’il s’agissait d’une deuxième chance, à prendre ou à saisir. En effet, dans le cas où l’édition est de nouveau reportée ou annulée, le Japon ne souhaite pas continuer à accueillir les épreuves.
L’édition est toujours désignée sous le nom de JO de Tokyo 2020. La compétition devrait débuter le 23 juillet 2021, en reprenant le même dispositif. L’impact financier et logistique est d’ores et déjà important, et le Japon y a beaucoup perdu.