Nintendo Switch 2 : date de sortie, design, puissance, les infos

Nintendo Switch 2

Les premières informations commencent à tomber sur la console qui succédera à la Nintendo Switch. Elle est d’ores et déjà anticipée pour la fin de l’année 2023, ou le courant de l’année 2024. La dernière information (qu’il faut prendre avec des pincettes) concerne la rétrocompatibilité des jeux. Selon les derniers rapports, beaucoup de jeux de la Nintendo Switch de 2017 ne seraient pas jouables sur la nouvelle console, que nous appellerons ici Nintendo Switch 2. La faute à un modèle hybride qui limite la puissance brute de la machine.

Design et Ergonomie

L’avènement du design hybride de la Nintendo Switch a redéfini les attentes des joueurs en matière de consoles. Sa capacité à fusionner l’expérience de jeu portable avec celle d’une console de salon a non seulement catapulté ses ventes, mais a également harmonisé le processus de développement de jeux pour Nintendo. Finies les époques où les équipes étaient divisées entre le développement pour la Nintendo 3DS et la Wii U. La Switch a uni ces deux mondes, et il est logique de penser que Nintendo voudra poursuivre sur cette lancée avec la Switch 2.

Si le design original de la Switch a été salué pour son innovation, la Switch 2 offre l’opportunité à Nintendo de peaufiner et d’optimiser ce concept déjà réussi. Imaginons des bordures d’écran réduites pour maximiser la surface de jeu sans augmenter la taille globale de la console. L’inspiration pourrait aussi être tirée des améliorations apportées aux modèles précédents, comme le pied ajustable de la Nintendo Switch OLED, offrant une meilleure stabilité et flexibilité pour le jeu en mode table.

L’USB-C, pierre angulaire de la connectivité de la Switch, devrait rester le choix évident pour la Switch 2. Cependant, il est essentiel que Nintendo s’assure que la console soit en phase avec les standards universels de l’USB-C. Cela ouvrirait la voie à une véritable interopérabilité avec une gamme plus large de docks et accessoires, offrant aux joueurs une plus grande flexibilité et rendant l’expérience de jeu encore plus agréable et pratique.

Écran : entre attentes technologiques et choix stratégiques de Nintendo

Depuis la moitié de la décennie 2010, l’industrie technologique a été le témoin d’une transition majeure de l’écran LCD vers l’écran OLED, un changement particulièrement notable dans le segment des appareils mobiles. Aujourd’hui, un smartphone équipé d’un écran LCD est une rareté, presque une relique. En considérant que Nintendo a déjà franchi le pas vers l’OLED avec la version supérieure de la Switch, il serait surprenant, voire paradoxal, de voir la marque revenir à une technologie antérieure. Cependant, des murmures dans le milieu suggèrent une telle possibilité.

En parallèle du débat OLED contre LCD, une question cruciale demeure : quelles seront les caractéristiques de l’écran en termes de résolution et de fréquence de rafraîchissement ? Plusieurs détracteurs ont, à juste titre, souligné la modestie de la résolution 1280 x 720 pixels à 60 Hz de la Switch originale. Dans un monde technologique de 2024, où des concurrents tels que la ROG Ally et la Lenovo Legion Go arborent fièrement des écrans allant jusqu’à 2560 x 1600 pixels à des fréquences vertigineuses de 144 Hz, une montée en gamme est attendue.

Mais voilà, la philosophie de Nintendo n’a jamais été de s’aligner tête baissée avec la concurrence en matière de spécifications brutes. La marque a toujours privilégié une expérience utilisateur unique, parfois au détriment des chiffres impressionnants sur la fiche technique. De plus, il faut reconnaître que la montée en résolution et en fréquence de rafraîchissement n’est pas sans conséquences, impactant à la fois l’autonomie de la batterie et les exigences de puissance graphique.

Ainsi, plutôt que de céder à la pression de la concurrence et des attentes élevées, nous osons espérer que Nintendo fera preuve de discernement. Un équilibre entre innovation et performance, tout en préservant la magie propre à l’expérience Nintendo, serait l’approche la plus sage.

Enfin une console puissante ?

L’une des critiques majeures adressées à la Nintendo Switch a souvent porté sur sa puissance de calcul. Arborant une puce Nvidia Tegra X1 datant de 2015 et seulement 4 Go de RAM LPDDR4, cette combinaison technologique apparaît désuète face aux avancées significatives réalisées dans le domaine de l’informatique entre 2015 et 2023.

Pour mettre les choses en perspective, la puce de la Nintendo Switch s’appuie sur l’architecture Maxwell, similaire à celle des cartes graphiques Nvidia GeForce GTX 900. Entre-temps, l’industrie a vu émerger les GTX 1000, RTX 2000, RTX 3000 et même RTX 4000. Bien que cette dernière génération puisse être encore trop nouvelle pour être exploitée par Nintendo, la société pourrait certainement bénéficier des avancées technologiques des versions précédentes pour offrir une meilleure performance à consommation équivalente.

L’une des préoccupations centrales de Nintendo sera probablement d’assurer une transition fluide pour les jeux existants. Cela signifie que la rétrocompatibilité sera essentielle, tout comme le maintien d’une interface de développement conviviale pour les studios. Une prolongation de la collaboration entre Nintendo et Nvidia semble donc logique. En effet, cette alliance pourrait ouvrir la voie à l’intégration de technologies avancées, telles que le DLSS ou le ray tracing hardware. Des rumeurs suggèrent même que Nintendo a déjà mis en avant certaines de ces innovations lors d’événements tels que la Gamescom.

La technologie DLSS, en particulier, serait un atout considérable pour la Switch 2. Elle permet d’augmenter la résolution, de 1280 x 720 pixels à une impressionnante 4K (3840 x 2160 pixels), tout en minimisant l’impact sur la consommation d’énergie. On pourrait envisager que la Switch 2 active le DLSS lorsqu’elle est dockée, fournissant ainsi une compatibilité avec les téléviseurs 4K sans sacrifier la performance en mode portable.

Cependant, la puissance brute n’est pas la seule préoccupation. De nombreux utilisateurs ont également relevé la lenteur du stockage et de la mémoire vive de la Switch. Alors que des consoles telles que la Xbox Series S et la PS5 ont adopté des solutions de stockage SSD pour réduire ces latences, il est logique de s’attendre à ce que Nintendo emprunte une voie similaire.

Le problème de puce

C’est le constructeur NVIDIA qui s’occupe de la nouvelle puce graphique de la Nintendo Switch. L’entreprise travaille également pour la prochaine console de Nintendo. Le principal problème provient du choix de la puissance du traitement du prétendu système. Le Tegra X1 est une puce polyvalente de NVIDIA, mais il a été conçu à l’origine pour des appareils encore plus anciens tels que le NVIDIA Shield (une box TV). Il ne peut donc pas correspondre à ce que Sony ou Microsoft produit en termes de puissance brute. Il y a donc de fortes chances pour que la prochaine console de Nintendo ne soit pas au niveau des consoles de nouvelle génération, la PlayStation 5 et les Xbox Series.

Ça, on pouvait s’en douter, connaissant les habitudes du constructeur japonais Nintendo. Mais pire encore, la nouvelle puce graphique de la console de Nintendo sera bien différente en termes d’infrastructure par rapport à celle de la Nintendo Switch que nous connaissons. Il y a fort à parier que la Tegra X1 devra être émulée ou intégrée en tant que coprocesseur à la Switch 2. Cela signifie que lancer un jeu d’ancienne génération sera un vrai casse-tête pour la console, qui se contentera de faire ce qu’un émulateur comme Ryujinx ou Yuzu peut proposer sur PC aujourd’hui.

Yuzu émulateur Switch

Le fait de recompiler sans cesse des jeux qui n’ont pas été conçus pour la plate-forme de lancement pourrait signifier des limitations techniques. On en connaît déjà avec la Xbox ce qui se cantonne à une sélection de jeux rétrocompatibles. D’autre part, cela implique aussi les dispositions de conceptions matérielles qui doivent être prises en compte dans le coût du marché. Les modèles actuels de Nintendo Switch montrent déjà leur âge. Un certain nombre de jeux ne sont pas arrivés sur le système en raison des différences de puissance par rapport à une Xbox ou une PlayStation.

Nintendo peut-il se passer de la rétrocompatibilité ?

Aujourd’hui, la Switch est une console très bien implantée sur le marché, et ce sur tous les continents. Les ventes ont même été décuplées depuis l’année du confinement en 2020. Plus de 122 millions d’exemplaires sont écoulés. Plusieurs jeux ont passé le million d’exemplaires sans problème, et cela reste un succès commercial encore aujourd’hui, malgré des baisses récentes de chiffre de vente. La console se rapproche de sa fin d’exploitation, comme en témoignent les nombreuses exclusivités qui sont peu à peu reportées sur la prochaine génération de Nintendo. Mais la pénurie actuelle de semi-conducteurs ainsi que le pouvoir d’achat qui se réduit dans beaucoup de parties du monde peut freiner les consommateurs à se porter sur la console successeur de la Nintendo Switch.

Beaucoup d’analystes jugeaient qu’il était impensable pour Nintendo de sortir une nouvelle console sans que cette dernière soit capable de proposer de la rétrocompatibilité. En d’autres termes, la Switch 2 doit être capable de lancer n’importe quelle cartouche de la Nintendo Switch. Le constructeur a l’habitude de proposer ce mode de fonctionnement pour la première version d’une nouvelle machine. Rappelez-vous la première Nintendo DS ou la Gameboy Advance SP. Mais les architectures ont changé, et Nintendo doit composer avec les contraintes du marché, et notamment celle irrémédiable à la puce de Nvidia.

Wait & See donc, avec des rapports qui se montrent de plus en plus confus sur la rétrocompatibilité de la prochaine console de Nintendo. On espère tout de même que cette dernière sera en mesure de faire tourner l’intégralité du catalogue de la Switch, même si ce n’est pas gagné. Rendez-vous dans les prochains mois pour de nouvelles informations.

Un adieu au Joy-Con drift ?

Depuis la sortie de la Nintendo Switch, un problème récurrent a frustré de nombreux utilisateurs : le fameux « Joy-Con drift ». Il s’agit d’un défaut où le joystick de la console enregistre des mouvements alors qu’il n’est pas touché. Cela a été l’objet de nombreuses plaintes et a même mené à des actions en justice à l’encontre de Nintendo.

Cependant, une lueur d’espoir se dessine à l’horizon. Nintendo a récemment déposé un brevet pour un joystick à champ magnétique. Sans entrer dans les détails techniques, cette technologie pourrait potentiellement offrir une meilleure précision et durabilité, et surtout, elle pourrait mettre fin au problème de drift qui a tant agacé les joueurs. Bien que le dépôt d’un brevet ne garantisse pas nécessairement une mise en œuvre imminente, il témoigne de la volonté de la société d’aborder et de résoudre ce problème.

Si la Nintendo Switch 2 devait intégrer cette nouvelle technologie de joystick, elle pourrait non seulement offrir une expérience utilisateur améliorée, mais aussi regagner la confiance de ceux qui ont été déçus par le Joy-Con drift de la première génération. Toutefois, il faudra attendre une annonce officielle pour savoir si cette innovation fera partie des caractéristiques de la future console.

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